Avec 20% de son territoire en zone inondable, le Val-de-Marne figure parmi les départements franciliens les plus exposés au risque inondation. La prévention et la gestion du risque inondation sont des axes essentiels de la politique de l’eau menée par le Département du Val-de-Marne. Olivier CAPITANIO, a ainsi rappelé les actions départementales menées pour protéger la population et réduire la vulnérabilité du territoire et des équipements départementaux.
Agir pour atténuer le risque d’inondation par débordement des cours d’eau
Depuis 2021, le Département est engagé pour prévenir les risques d’inondation par débordement des cours d’eau, et consacre à ce titre près de 2 millions d’€ par an, soit 10 millions € d’ici à 2027, pour entretenir 30 km d’ouvrages anti-crue et de berges.
Des travaux d’envergure sont ainsi menés sur les bords de Marne, avec, notamment des travaux de confortement sur le Quai de Halage à Saint-Maurice, terminés en 2022, d’un montant de 210 000 €, ou encore des travaux de rénovation de la murette anti-crue à Saint-Maur-des-Fossés au premier semestre 2024 d’un montant de 370 000 €.
Sur les bords de Seine, en 2024, des travaux seront également poursuivis, à Choisy-le-Roi, avec la rénovation de murettes et de digues anti-crues pour un montant total de 4,7 millions d’€, ou encore à Ivry-sur-Seine, où est prévu la rénovation du perré du quai de Pourchasse, d’un montant de 500 000 €.
La rénovation de l’existant est le travail quotidien des agents départementaux, et mobilise beaucoup de moyens humains et budgétaires. Le Département compte près de 30 Km de digues et de murettes anti-crues. En cas de montée des eaux, ce sont près de 250 agents qui sont mobilisés pour répondre aux besoins des Val-de-Marnais.
Olivier CAPITANIO, Président du Département du Val-de-Marne.
Agir pour atténuer le risque d’inondation par débordements des réseaux d’assainissement
Le Département du Val-de-Marne s’engage également à réduire les risques de ruissellement de l’eau de pluie sur la chaussée, du fait de l’imperméabilisation des sols.
À ce titre, un nouveau Règlement de Service Départemental d’Assainissement (RSDA) a été adopté en octobre 2022 qui stipule que la gestion des eaux pluviales à la parcelle est privilégiée afin de limiter les risques d’inondation.
Les principales techniques pour y parvenir sont l’infiltration, la réutilisation et le stockage avec rejet contrôlé dans un réseau public ou dans un cours d’eau.
De plus, la mise en conformité des réseaux d’assainissement doit permettre de répartir le flux entre les eaux usées et les eaux pluviales, afin de réduire les phénomènes de surcharge des réseaux et donc de débordements.
Par ailleurs, le Département gère et entretient 14 bassins de stockage d’eaux pluviales qui se remplissent lors des épisodes pluvieux intenses, et permettent d’atténuer le risque d’inondation par débordements des réseaux d’assainissement. Ces bassins ont la capacité de retenir, par temps de pluie, près 320 000 m3, soit l’équivalent de 128 piscines olympiques.
Le Département mène également actuellement des travaux pour créer un collecteur d’eaux pluviales, d’un montant total d’1,7 million d’€, en vue de réduire le phénomène d’inondation dans le quartier du Grand-Val à Sucy-en-Brie.
Enfin, dans un environnement fortement urbanisé, le Département agit pour désimperméabiliser les sols par le biais de l’aide départementale aux Communes et à leurs groupements créés en juin 2022 dans le cadre du Plan 50 000 arbres.
La désimperméabilisassions est un sujet nouveau, et le Plan 50 000 arbres est une solution. En effet, le Plan 50 000 arbres a permis, à ce jour, sur les trois derniers mois, de désimperméabiliser 2 hectares de sols,
Olivier CAPITANIO, Président du Département du Val-de-Marne.
Vidéo : Olivier CAPITANIO, Président du Département, invité de l’émission Planète locale de BFM Paris
Cliquer ici pour voir l’émission en replay.
vendredi 9 février 2024
Ces chenilles font un festin sur un pied de capucine. Les jardiniers reconnaissent cette chenille, c’est celle qui dévore leurs choux ! Pieris brassicae, la Piéride du chou, ne dédaigne pas en effet les capucines, faute de choux. Ces plantes, pourtant de familles différentes, ont une certaine proximité chimique. C’est une affaire de glucosinolates, ces molécules odorantes à saveur piquante sont recherchées par les chenilles des piérides.
Pieris brassicae est la plus grande de nos piérides et sa chenille à la livrée caractéristique est facile à reconnaître.
Ce papillon connaît trois générations par an et passe l’hiver à l’état de chrysalide. A deux pas de la mer et dans un jardin très abrité, l’espèce s’est doute autorisée une quatrième génération hivernale !
Retrouvez un autre chenille de piéride :
Pieris napi, la chenille
Sources :
Pieris brassicae, fiche descriptive dans l’INPN (P. Dupont – 2016)
La piéride du chou, par André Lequet
Au cœur du Pacifique Sud se trouve l’île d’Henderson, un site classé au patrimoine mondial [...]
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jeudi 8 février 2024
Ce lundi 5 février, Olivier CAPITANIO, Président du Département du Val-de-Marne était invité sur le plateau de l’émission Planète Locale de BFM Paris, pour présenter la politique départementale en matière de lutte contre les inondations.
Avec 20% de son territoire en zone inondable, le Val-de-Marne figure parmi les départements franciliens les plus exposés au risque inondation. La prévention et la gestion du risque inondation sont des axes essentiels de la politique de l’eau menée par le Département du Val-de-Marne. Olivier CAPITANIO, a ainsi rappelé les actions départementales menées pour protéger la population et réduire la vulnérabilité du territoire et des équipements départementaux.
Agir pour atténuer le risque d’inondation par débordement des cours d’eau
Depuis 2021, le Département est engagé pour prévenir les risques d’inondation par débordement des cours d’eau, et consacre à ce titre près de 2 millions d’€ par an, soit 10 millions € d’ici à 2027, pour entretenir 30 km d’ouvrages anti-crue et de berges.
Des travaux d’envergure sont ainsi menés sur les bords de Marne, avec, notamment des travaux de confortement sur le Quai de Halage à Saint-Maurice, terminés en 2022, d’un montant de 210 000 €, ou encore des travaux de rénovation de la murette anti-crue à Saint-Maur-des-Fossés au premier semestre 2024 d’un montant de 370 000 €.
Sur les bords de Seine, en 2024, des travaux seront également poursuivis, à Choisy-le-Roi, avec la rénovation de murettes et de digues anti-crues pour un montant total de 4,7 millions d’€, ou encore à Ivry-sur-Seine, où est prévu la rénovation du perré du quai de Pourchasse, d’un montant de 500 000 €.
Agir pour atténuer le risque d’inondation par débordements des réseaux d’assainissement
Le Département du Val-de-Marne s’engage également à réduire les risques de ruissellement de l’eau de pluie sur la chaussée, du fait de l’imperméabilisation des sols.
À ce titre, un nouveau Règlement de Service Départemental d’Assainissement (RSDA) a été adopté en octobre 2022 qui stipule que la gestion des eaux pluviales à la parcelle est privilégiée afin de limiter les risques d’inondation.
Les principales techniques pour y parvenir sont l’infiltration, la réutilisation et le stockage avec rejet contrôlé dans un réseau public ou dans un cours d’eau.
De plus, la mise en conformité des réseaux d’assainissement doit permettre de répartir le flux entre les eaux usées et les eaux pluviales, afin de réduire les phénomènes de surcharge des réseaux et donc de débordements.
Par ailleurs, le Département gère et entretient 14 bassins de stockage d’eaux pluviales qui se remplissent lors des épisodes pluvieux intenses, et permettent d’atténuer le risque d’inondation par débordements des réseaux d’assainissement. Ces bassins ont la capacité de retenir, par temps de pluie, près 320 000 m3, soit l’équivalent de 128 piscines olympiques.
Le Département mène également actuellement des travaux pour créer un collecteur d’eaux pluviales, d’un montant total d’1,7 million d’€, en vue de réduire le phénomène d’inondation dans le quartier du Grand-Val à Sucy-en-Brie.
Enfin, dans un environnement fortement urbanisé, le Département agit pour désimperméabiliser les sols par le biais de l’aide départementale aux Communes et à leurs groupements créés en juin 2022 dans le cadre du Plan 50 000 arbres.
Vidéo : Olivier CAPITANIO, Président du Département, invité de l’émission Planète locale de BFM Paris
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Les sorties de février / mars : Samedi 17 et dimanche 18 février 2024 : [...]
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Certains hivers, on peut remarquer sur les troncs des tilleuls de grandes concentrations de ces petites punaises aux ailes argentées. Oxycarenus lavaterae, membre de la famille des Oxycarenidae au comportement grégaire, passe ainsi la mauvaise saison. Ces rassemblements impressionnants ne créent aucune nuisance aux arbres ni aux promeneurs et ils ne nécessitent bien sûr aucun traitement.
Comme les gendarmes (Pyrrhocoris apterus) auxquels ils ressemblent par leur comportement et leurs préférences alimentaires, ces petites punaises vivent sur les Malvaceae, notamment les lavatères et les mauves mais aussi les tilleuls qui sont maintenant rattachés à cette famille.
La femelle est plus grosse que le mâle.
Oxycarenus lavaterae nous vient du bassin méditerranéen. A la faveur du réchauffement climatique, cette espèce a depuis les années 1980 fortement progressé vers le Nord de l’Europe. Elle a gardé de ses origines une prédilection pour les endroits chauds et elle craint les fortes gelées. En ville, ces punaises sont souvent trouvées sur les tilleuls dont elles piquent les graines pour se nourrir.
Retrouvez d’autres Oxycarenus :
Celui des chardons
Celui des aulnes
Source :
La punaise du tilleul, une expansion de masse vers le nord, par Zoom Nature
mercredi 7 février 2024
Ce mercredi 7 février, Olivier Capitanio, Président du Département du Val-de-Marne, accompagné de Kristell NIASME, Conseillère Départementale déléguée aux Espaces Naturels Sensibles, se sont rendus sur un tronçon de la voie verte La Végétale à Valenton/Limeil-Brévannes pour assister à la plantation de 70 arbres réalisée par 13 adultes concernés par des troubles autistiques venus du Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) de la Pointe du Lac à Créteil (structure de l’APOGEI94) et ce, dans le cadre du Plan 50 000 arbres.
Transcription textuelle de la vidéo
Après une présentation du Plan 50 000 arbres par les agents départementaux, la plantation citoyenne encadrée par les jardiniers du Département a permis de renforcer la couverture végétale d’une partie de La Végétale, une voie verte de 20 km qui traverse le sud-est du Val-de-Marne, de Créteil à Mandres-les-Roses/Santeny.
Accompagnés par les élus départementaux et les membres de l’association APOGEI94, les adultes atteints de troubles autistiques ont pris part à la plantation de 70 arbres, contribuant à la poursuite du Plan 50 000 arbres et à un engagement fort porté par le Département en faveur de l’environnement et de l’inclusion.
Cette plantation citoyenne, organisée par le Département dans le cadre du Plan 50 000 arbres, s’inscrit dans une démarche plus large visant à promouvoir la participation active de tous les citoyens à la préservation de l’environnement et illustre l’importance de créer des opportunités d’inclusion pour tous, quel que soit leur parcours.
"La participation des adultes atteints de troubles du spectre de l’autisme a pour but de montrer que ces personnes sont des citoyens à part entière et font partie intégrante de la vie de la cité. Nous souhaitons aujourd’hui renforcer l’attractivité et la qualité de vie de notre Département, et il est normal que tous les Val-de-Marnais puissent y contribuer." Olivier Capitanio, Président du Département du Val-de-Marne.
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Le Département du Val-de-Marne engagé pour l'inclusion et l'environnement
Les effets du dérèglement climatique sont multiples et génèrent des impacts concrets sur la vie quotidienne des Val-de-Marnais. C’est dans ce cadre qu’a été adopté en octobre 2021 un plan visant à la plantation de 50 000 arbres nouveaux sur tout le territoire d’ici à 2028. Avec la plantation de 50 000 arbres nouveaux, le Département s’engage ainsi à doubler le patrimoine arboré du Val-de-Marne. Les plantations ont lieu sur les terrains départementaux, comme la Végétale, sur les terrains communaux grâce à l’aide financière créée par le Département en juin 2022, aux abords des résidences sociales gérés par les organismes HLM, et sur les terrains de grands propriétaires fonciers.
D’autres initiatives visant à inclure tous les Val-de-Marnais au Plan 50 000 arbres sont mises en place comme l’opération « Adopte ton arbre ».
Le Département du Val-de-Marne s’est engagé à inclure les personnes autistes dans ses actions départementales. En effet, le 16 octobre 2023, le Département du Val-de-Marne a approuvé son premier Plan Autisme départemental 2023-2028, actant qu’il s’agit de sa grande cause départementale du mandat, conformément à l’engagement pris lors de la campagne des élections départementales. Le Plan autisme départemental traduit la volonté du Département de s’engager non seulement auprès des personnes concernées par les TSA (Troubles du Spectre de l’Autisme) mais aussi de leur entourage.
L'APOGEI94
L’APOGEI94 est une association ayant pour but d’accompagner chaque personne handicapée qu’elle soit enfant ou adulte, tout au long de son parcours de vie en développant son autonomie et son inclusion. L’APOGEI94 se compose de 28 établissements dans le Val-de-Marne dont un Foyer d’accueil médicalisé (FAM) et Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) à Créteil Pointe du lac.
La littérature précédemment ignorée et maintenant portée à mon attention a abouti aux conclusions nomenclaturales suivantes : 1) l’espèce connue depuis 2013 sous le nom de Gromphas inermis Harold, 1869 doit être appelée G. lacordairii
La compréhension de l’origine et de l’évolution du système respiratoire unique des mammifères dépend de notre connaissance des changements ostéologiques de l’appareil pectoral (scapulocoracoïde, cleithrum, clavicule, interclavicule, sternum) dans
Understanding the origin and evolution of the unique mammalian respiratory system hinges on our knowledge of the osteological changes in the pectoral apparatus (i.e., scapulocoracoid, cleithrum, clavicle, interclavicle, sternum) throughout the syn
Je secoue quelques rameaux d’un lierre grimpant sur le tronc d’un micocoulier de Provence. Ce petit papillon de nuit s’est posé au fond de mon bac. Il me faut une photo de profil pour l’identifier mais l’animal est nerveux, il volète en tous sens. Je lui fais de l’ombre avec ma main pour le calmer.
Ma vue de profil, prise juste avant son envol définitif, n’est pas des plus réussies mais elle montre le dessin des ailes et les longues écailles marron qui garnissent les tibias médians. Pas de doute, c’est Caloptilia fidella, un Gracillariidae dont les chenilles sont connues pour miner les feuilles des houblons. Cette espèce mine à l’occasion les feuilles des micocouliers qui appartiennent aussi à la famille des Cannabaceae.
Ce papillon que l’on voit d’habitude en été me paraît bigrement en avance, même pour la Côte d’Azur. Il n’y a plus de saisons !
Caloptilia fidella a déjà été vu une fois en Ile-de-France en fond de vallée dans une zone naturelle, donc en lien avec du houblon. Je connais des sites au bord de la Seine où le houblon est particulièrement abondant. J’irai en septembre à la recherche des mines de ce Caloptilia pour tenter un élevage et faire de meilleures photos.
Retrouvez un autre Gracillariidae :
Dialectica scalariella
Ce dimanche 28 janvier, ma course à pied est soudain interrompue par un message inquiétant [...]
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mardi 6 février 2024