À défaut de tarir le robinet pétrogazier de TotalEnergies, les tentatives d'une poignée d'actionnaires et d'associations pour ramener le géant français à la raison climatique font couler beaucoup d'encre. Notamment lors de son assemblée générale.
Par un règlement du 5 mai 2023, la Commission européenne a prolongé les autorisations de mise sur le marché (AMM) d'une quarantaine de substances actives constitutives de produits phytopharmaceutiques. Parmi celles-ci, deux substances particulière...
Avec le raccordement du parc éolien en mer à Saint-Brieuc et une hausse drastique du nombre de projets solaires photovoltaïques, l'année 2023 débute sous le signe des énergies renouvelables électriques. La production de biogaz, quant à elle, patine.
C'est le nombre d'avions bombardiers et légers (24) et d'hélicoptères (4) mobilisés par dix États membres de l'Union européenne (dont la France) en prévision des incendies de forêt qui pourraient se produire durant l'été prochain. Ce plan d'action...
Les rectifications attendues par la filière solaire photovoltaïque ont finalement été prises en compte par l'État. Le 14 avril dernier, la Commission de la régulation de l'énergie (CRE) a publié les nouvelles versions respectives des cahiers des c...
Un projet de décret relatif à la géothermie de minime importance est en consultation, du 30 mai au 19 juin 2023. Il porte sur l'obligation de certification pour les prestations de travaux de forage, instaurée par une ordonnance de 2022, en remplac...
Énergies renouvelables, politiques de décarbonation, économie circulaire... Les territoires en avance sur ces sujets-là pourraient en tirer un avantage pour favoriser l'implantation de nouvelles entreprises et/ou maintenir les emplois actuels.
L'Ademe considère que le compostage d'emballages en plastique compostable n'est pas de la valorisation matière. L'Agence fixe des conditions strictes à leur emploi et suggère de renforcer les normes et la réglementation.
La Journée mondiale des donneurs de sang (JMDS) est célébrée chaque année et dans le monde entier le 14 juin 2023. C’est une journée incontournable pour le don de sang et l’Établissement français du sang (EFS), qui déploie tout au long du mois de juin, une grande campagne et des collectes événementielles, pour remercier les donneurs et rappeler l’importance des dons avant la période estivale.
La JMDS est un temps essentiel pour mettre en avant tous ceux qui font partie de cette grande chaîne de solidarité qu’est le don de sang : les donneurs, les bénévoles, qui font preuve chaque année à nos côtés d’un engagement sans faille, mais aussi les 10 000 collaborateurs de l’EFS, qui donnent au sang le pouvoir de soigner. Elle permet également de rappeler les valeurs de solidarité, de générosité et de partage qui nous animent et nous rassemblent et de les promouvoir.
La JMDS est avant tout une journée cruciale pour sensibiliser de nouveaux donneurs et mobiliser le plus grand nombre avant l’été, afin de renforcer les réserves de poches de sang. Les donneurs sont en effet moins disponibles durant la période estivale, mais les besoins des patients sont quotidiens.
Rendez-vous en collectes franciliennes !En région Ile-de-France, de nombreuses collectes sont organisées durant tout le mois de juin, et notamment dans des lieux prestigieux à Paris, pour une expérience donneur insolite :
Les 2, 3 et 4 juin dans les somptueux salons de l’Hôtel de Ville de Paris.
Le 6 juin à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, haut lieu du paysage culturel parisien. L’occasion de découvrir ou re découvrir toute l’histoire et la beauté des collections du musée tout en profitant d’un point de vue imprenable sur la Tour Eiffel et les jardins du Trocadéro.
Le 8 juin au Musée d’Orsay, Un moment intemporel durant lequel les donneurs pourront découvrir la plus grande collection impressionniste et post-impressionniste du monde.
Le 9 juin au coeur d’un joyau du XVIIIe siècle, à l’Hôtel de la Marine et profitez d’une vue imprenable sur la place de la Concorde.
Le 14 juin au centre du chef d’oeuvre architectural le Panthéon, devenu le temple des grands hommes et grandes femmes de la nation. A l’issue de leur don, les donneurs pourront bénéficier d’une visite de ce lieu empreint d’histoire.
Le 15 juin au Forum des Halles, sous la canopée du plus grand centre commercial d’Europe, installé sur le site des anciennes halles centrales de Paris.
Le 16 juin au Pavillon de l’Arsenal, centre d'information, de documentation et d'exposition d'urbanisme et d'architecture de Paris et de la métropole parisienne et découvrez une exposition sur « la cohabitation des bêtes et des parisiens ».
Les 17 et 18 juin au Salon de la pâtisserie, au Parc Floral de Paris où une surprise attendra les plus gourmands.
Le 20 juin dans le très bel hôtel particulier datant du XVe magnifiquement rénové, le Philanthro-Lab, premier lieu dédié à l’essor de la philanthropie.
Le 21 juin au sein du stade mythique le Parc des Princes, là où s’écrit l’histoire du Paris Saint-Germain (PSG) depuis bientôt près de 50 ans.
Et n’oubliez pas toutes nos autres collectes en Île-de-France. 12 maisons du don vous accueillent 6 jours/7, et chaque jour, de nombreuses collectes mobiles sont organisées au plus près des lieux de vie et/ou travail.Pour trouver la collecte la plus proche de chez vous, consultez notre site www.dondesang.efs.sante.fr ou l’appli «Don de sang » pour localiser un lieu de don et prendre rendez-vous !
La loi ENR instaure un fonds de garantie, permettant de sécuriser les projets au stade de leur construction. Si ses contours sont encore flous, la philosophie souhaitée par le législateur est bien celle d'un socle de garantie minimale pour tous.
A new subfamily classification of the highly diversified Dorippidae H. Milne Edwards, 1837 (Crustacea, Brachyura, Dorippoidea), using morphological, molecular and palaeotonlogical data, with special emphasis on its unique female reproductive system
Une classification nouvelle et révisée de la petite famille des Dorippidae H. Milne Edwards, 1837, qui comprenait auparavant deux sous-familles distinctes (Dorippinae H. Milne Edwards, 1837 et Ethusinae Guinot, 1977), chacune ayant été élevée ensuite
A new and revised classification of the small family Dorippidae H. Milne Edwards, 1837, which previously comprised two distinct subfamilies (Dorippinae H. Milne Edwards, 1837 and Ethusinae Guinot, 1977), each of which was subsequently elevated to
Merci à l’OPIE qui organisait ce soir-là pour ses adhérents franciliens une séance d’observation des papillons de nuit.
A la tombée de la nuit, nous marchons vers l’étang de la Vielle ferme. Le voile blanc éclairé dans la prairie n’attend plus que les premiers visiteurs.
22h30, c’est l’heure de la Louvette ! Cette hépiale très commune est connue des jardiniers car ses chenilles souterraines mangent parfois les racines de leurs légumes.
Attirés par les effluves d’une femelle captive apportée par Hervé, plusieurs mâles du Grand paon de nuit sont venus faire leur numéro. On en voit un ici en compagnie d’un bombyx de la ronce (en bas à gauche sur la photo) qui est déjà un gros papillon de nuit. Saturnia pyri atteint une envergure de 15 cm, ce qui en fait le plus grand lépidoptère d’Europe.
Jaune avec des dessins marrons, ce Totricidae est facile à reconnaître. Les chenilles d’Agapeta hamana consomment les racines de diverses plantes basses, dont celles des chardons.
Un petit blanc vient nous rendre visite. Il s’agit d’Idaea subsericeata, une des acidalies les plus communes dans les friches et les prairies. Elle vole d’avril à septembre.
Dans son beau manteau blanc à pois noirs, Spilosoma lubricipeda, l’écaille tigrée, fait toujours sensation ! Cet Erebidae qu’il ne faut pas confondre avec la femelle de l’écaille mendiante, est commune partout, même en milieu urbain.
Retrouvez une autre soirée de l’OPIE au parc du peuple de l’herbe :
Les deux premières journées de négociations ont été monopolisées par des questions de procédure déterminantes pour la suite. Les producteurs de pétrole et de plastique refusent de négocier tant que ces points ne sont pas tranchés.
L'AFP a suivi le périple des macroplastiques le long de la Seine en interviewant Romain Tramoy
L'AFP a suivi le périple des macroplastiques le long de la Seine en interviewant Romain Tramoy.
Dans cet article repris dans divers journaux en ligne (TV5Monde, Sciences et Avenir...), il explique que les déchets plastiques ne naviguent pas directement vers la Manche mais restent dans la Seine en passant de berge en berge au gré des marées, parfois pendant plusieurs années.
Les déchets ainsi ballotés font de la Seine une "machine à fabriquer des microplastiques". Ils finissent souvent par s'accumuler dans certaines zones de l'estuaire, créant de "vraies déchetteries".
Les estimations de flux sont de 100 à 200 tonnes de plastique par an qui arrivent à la mer.
Le lundi 15 mai et le weekend précédent, une quarantaine d’évènements ont eu lieu pour la deuxième édition de la journée mondiale des blaireaux. Cette date symbolique, qui est aussi la journée mondiale de la famille, sur laquelle le blaireau est très p...
L'association Générations futures a comptabilisé le nombre de substances dangereuses autorisées en agriculture biologique et leurs ventes. Résultat : la quantité de pesticides utilisés reste sans comparaison avec l'agriculture conventionnelle.
Plusieurs dizaines d’années ont été nécessaires pour faire admettre la réalité de la crise climatique et des risques associés. Mais qu’en est-il de la crise de la biodiversité ? Selon l’écologue Philippe Grandcolas, coauteur de l’ouvrage « Tout comprendre (ou presque) sur la biodiversité », il y a encore un refus de prise de conscience, alors que nous abordons la 6ᵉ crise d’extinction de masse.
Solaire, éolien flottant, bois-énergie, géothermie : le ministère de la Transition énergétique s'est engagé à les soutenir à divers degrés. En premier lieu, la signature avant la fin de l'été d'un pacte pour produire du photovoltaïque « made in Fr...
Il y a quelques semaines, le Gouvernement tentait de fondre l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) au sein de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Il y a provisoirement renoncé après avoir été mis en minorité à l'Assemblée na...
La liste des premiers candidats à l'appel à projets « Réacteurs modulaires innovants », lancé en mars dans le cadre du plan France 2030, continue de s'allonger. Lors d'une conférence tenue à Paris le 24 mai, le Commissariat à l'énergie atomique (C...
Un salarié qui a travaillé dans un établissement ouvrant droit à une allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (Acaata) et figurant sur une liste établie par arrêté ministériel, pendant une période où était fabriqu...
Dans les processus de radiations évolutives, la spéciation allopatrique est largement documentée et bien comprise. C’est un processus d’accumulation de divergences génétiques entre deux populations initiales qui mène à une « barrière » plus ou moins infranchissable puis à un isolement reproducteur. En revanche, pour la spéciation sympatrique (émergence d’espèces sœurs dans une même zone géographique) aucune séparation à long terme ne permet d’expliquer aisément l’isolement entre populations. Cela pose un problème que l’épigénétique pourrait contribuer à résoudre.
La prématurité est la première cause de mortalité infantile dans le monde. Parmi les explications : les perturbateurs endocriniens. Le Réseau Environnement Santé appelle à une sensibilisation nationale. Explications de son président, André Cicolella.
La transposition de la directive Eau potable entraîne de nouvelles obligations pour les collectivités, dont la protection des captages sensibles et l'élaboration d'un plan de gestion de sécurité sanitaire de l'eau. Retour sur ces dispositions.
Du 8 au 10 juin, Amiens, l’une des 6 villes françaises lauréates du label Ville des zones humides de la Convention de Ramsar, reçoit le 2ème Congrès mondial de ce réseau de villes exemplaires dans la prise en compte des milieux aquatiques et humides dans l’aménagement de leur territoire.
La Région Réunion et l'Office français de la biodiversité (OFB) mettent en place la neuvième Agence régionale de la biodiversité (ARB). Le premier conseil d'administration s'est tenu, le jeudi 25 mai, en compagnie de la présidente de la Région Réu...
Le Gouvernement souhaite diviser par deux les délais d'implantations industrielles. Pour atteindre cet objectif, la participation du public, la mise en compatibilité des documents d'urbanisme et les règles de compensation sont modifiées.
Bark anatomy of lianescent Bignoniaceae: a generic synopsis
La moitié des Bignoniaceae sont des espèces à port lianescent. Des travaux récents ont proposé de nouveaux découpages dans les groupes entièrement lianescents, notamment pour les tribus des Bignonieae et des Tecomeae s.s.
Species with lianescent habit account for half of the diversity of Bignoniaceae.
Dans les herbes sèches, ce papillon de nuit au profil extravagant passe facilement inaperçu. Ses palpes poilus lui valent son surnom de Museau. Celui-ci est une femelle.
Voici le mâle de cette espèce, ses appendices dépassent des ailes. On peut le reconnaître aussi à ses antennes pectinées, mais sur cette photo il les cache sous ses ailes.
La vue de dessus n’est pas mal non plus !
Pterosoma palpina est un Notodontidae très commun, il vole de début avril à fin août. Ses chenilles vivent sur les saules et les peupliers, notamment les trembles.
Par une décision du 22 mai 2023, le tribunal correctionnel d'Angers a condamné une entreprise agricole, la société Primaloire, et l'un de ses salariés pour blessures involontaires et utilisation inappropriée de produits phytopharmaceutiques (PPP)....
Dans le cadre de son nouveau Plan vélo, lancé le 5 mai dernier et doté de deux milliards d'euros d'ici à 2027, le gouvernement avait annoncé vouloir soutenir plus fortement les projets régionaux ou territoriaux de développement d'un réseau de vélo...
Sous la pression du réchauffement climatique, le « poumon de l'océan » fatigue plus vite que prévu. Les eaux antarctiques profondes (EAP) constituent la masse d'eau la plus froide de la planète et, de fait, influence la circulation océanique profo...
Dorian Guinard critique la thèse de la surtransposition en matière de pesticides mise en avant par de nombreux acteurs. Celle-ci sous-entend que le droit français va au-delà des obligations communautaires.
Le programme OSCAR est un dispositif porté par lâ€â„¢ATEE pour simplifier les demandes de CEE effectuées par les artisans de la rénovation. Dans ce cadre, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France formera près dâ€â„¢un tiers des Référents Aide à la Rénova...
La scène se passe dans une haie champêtre, le long d’une jachère sur le plateau agricole de Crespières. Ce que je prends pour un moucheron sur une feuille de prunellier est en fait un hyménoptère minuscule.
Tout est bizarre chez cet insecte : les flagelles des antennes garnis d’un duvet gris, l’ornementation du thorax surdimensionné et surtout la tête, comme fendue en deux ! Cette large dépression frontale lui permet de loger au repos ses antennes repliées.
Cette vue ventrale me montre d’impressionnantes mandibules acérées. Quelque chose me dit que celui-là ne suce pas que du nectar.
Après quelques recherches et l’aide bienvenue d’experts bien affûtés, j’arrive à cerner son identité. Il s’agit d’un mâle Perilampus ruficornis (de la famille des Perilampidae). Chez cette espèce, la femelle a les antennes orange.
Cet hyménoptère serait un hyperparasite de larves de diptères Tachinidae, et d’hyménoptères Braconidae et Ichneumonidae, eux-mêmes parasitoïdes de chenilles.
Peut-être que ses mandibules lui servent lors de l’émergence pour découper la dépouille de la chenille ?
Soutenance de HDR d'Adèle Bressy : 1er juin 2023 à l'École des Ponts ParisTech
Bonjour,
J'ai le plaisir de vous inviter à ma soutenance d'habilitation à diriger des recherches qui se déroulera le 1er juin à 9h45 à l'ENPC, amphithéâtre Picard (Venir à l'école, l'amphi Picard est en bas à gauche des grands escaliers au milieu du hall).
Le titre de mon mémoire est « Micropolluants dans les eaux urbaines : sources d'émission et solutions de réduction à différentes échelles » (résumé ci-après).
Le jury sera composé de :
Jean-Luc BERTRAND-KRAJEWSKI, rapporteur, professeur INSA-Lyon, DEEP
Elena GOMEZ, rapporteure, professeure université de Montpellier, HSM
Jérémy JACOB, rapporteur, directeur de recherche CNRS, LSCE
Barbara LEBOT, examinatrice, professeure EHESP, IRSET
Gwenaël IMFELD, examinateur, directeur de recherche CNRS, ITES
Ce manuscrit présenté pour obtenir l'Habilitation à diriger des recherches synthétise l'ensemble des mes activités de recherche depuis mon doctorat en 2010 jusqu'à mes travaux actuels menés au Laboratoire Eau, Environnement et Systèmes Urbains (Leesu).
Il comporte une première partie décrivant le contexte de mes activités de recherche, les principaux résultats obtenus ainsi que mes perspectives pour les prochaines années.
Dans une seconde partie, je présente une notice détaillée de mes différentes activités en tant que chercheuse.
Mes thématiques de recherche concernent les micropolluants dans les eaux urbaines et la maîtrise de leurs flux. Je me suis intéressée à la métrologie des micropolluants organiques, à l'impact des activités humaines sur la qualité des milieux récepteurs et aux moyens de réduire les micropolluants, à l'échelle de la ville ou à l'échelle amont.
Au cours de mes différents projets de recherche j'ai pu étudier, de façon interdisciplinaire, diverses solutions de réduction : les traitements centralisés ou décentralisés, l'interdiction d'utilisation de substances, leur substitution et les changements de pratiques domestiques.
Les résultats de mes recherches ayant montré l'importance de la sensibilisation des usagers en couplant la problématique santé à la problématique environnement, j'ai décidé de me focaliser maintenant sur la pollution d'origine domestique et sur la possibilité de changements de pratiques à l'intérieur des foyers, dans une approche couplant l'étude des pratiques, des expositions et des contaminations environnementales.
En amont de l'ouverture des négociations internationales sur le futur traité, la France a réuni soixante pays, dont plus de trente représentés par des ministres. Parallèlement, la Coalition de la haute ambition enregistre le ralliement du Japon.
De belles touffes de Centranthus ont été plantées au bord de la nouvelle rue qui traverse le centre d’entrainement du PSG. J’y recherche ces petits Canthophorus qui parfois fréquentent cette plante. Au bout d’un moment, je finis par trouver une de ces petites punaises noires qui grimpe sur une tige. Mais elle se laisse tomber à mon approche. Je la rattrape et lui propose une feuille de lierre.
La voici un peu plus tranquille et je peux la photographier.
Elle explore aussi mon bocal de transport, dans cette position j’aperçois son rostre sous sa tête. Tous les critères sont réunis pour l’espèce Canthophorus maculipes, notamment la bordure blanche bien nette et la tache claire sur les tibias. En consultant l’INPN, j’apprends que l’espèce a changé de nom, on doit maintenant l’appeler Adomerus maculipes.
Adomerus maculipes est inféodé à l’espèce Centranthus ruber, la valériane rouge. Comme sa plante hôte, c’est une méditerranéenne. Elle voyage sans doute avec les livraisons de pépinières et gagne ainsi de nouvelles contrées.
mercredi 31 mai 2023
A new and revised classification of the small family Dorippidae H. Milne Edwards, 1837, which previously comprised two distinct subfamilies (Dorippinae H. Milne Edwards, 1837 and Ethusinae Guinot, 1977), each of which was subsequently elevated to
Merci à l’OPIE qui organisait ce soir-là pour ses adhérents franciliens une séance d’observation des papillons de nuit.
A la tombée de la nuit, nous marchons vers l’étang de la Vielle ferme. Le voile blanc éclairé dans la prairie n’attend plus que les premiers visiteurs.
22h30, c’est l’heure de la Louvette ! Cette hépiale très commune est connue des jardiniers car ses chenilles souterraines mangent parfois les racines de leurs légumes.
Attirés par les effluves d’une femelle captive apportée par Hervé, plusieurs mâles du Grand paon de nuit sont venus faire leur numéro. On en voit un ici en compagnie d’un bombyx de la ronce (en bas à gauche sur la photo) qui est déjà un gros papillon de nuit. Saturnia pyri atteint une envergure de 15 cm, ce qui en fait le plus grand lépidoptère d’Europe.
Jaune avec des dessins marrons, ce Totricidae est facile à reconnaître. Les chenilles d’Agapeta hamana consomment les racines de diverses plantes basses, dont celles des chardons.
Un petit blanc vient nous rendre visite. Il s’agit d’Idaea subsericeata, une des acidalies les plus communes dans les friches et les prairies. Elle vole d’avril à septembre.
Dans son beau manteau blanc à pois noirs, Spilosoma lubricipeda, l’écaille tigrée, fait toujours sensation ! Cet Erebidae qu’il ne faut pas confondre avec la femelle de l’écaille mendiante, est commune partout, même en milieu urbain.
Retrouvez une autre soirée de l’OPIE au parc du peuple de l’herbe :
Soirée papillons au parc du peuple de l’herbe
L’année 2022 a été « la plus chaude » enregistrée au Maroc depuis quatre décennies, conséquence du [...]
Cet article 2022, l’année la plus chaude au Maroc depuis 40 ans est apparu en premier sur Faune Sauvage.
mardi 30 mai 2023
L'AFP a suivi le périple des macroplastiques le long de la Seine en interviewant Romain Tramoy
L'AFP a suivi le périple des macroplastiques le long de la Seine en interviewant Romain Tramoy.
Dans cet article repris dans divers journaux en ligne (TV5Monde, Sciences et Avenir...), il explique que les déchets plastiques ne naviguent pas directement vers la Manche mais restent dans la Seine en passant de berge en berge au gré des marées, parfois pendant plusieurs années.
Les déchets ainsi ballotés font de la Seine une "machine à fabriquer des microplastiques". Ils finissent souvent par s'accumuler dans certaines zones de l'estuaire, créant de "vraies déchetteries".
Les estimations de flux sont de 100 à 200 tonnes de plastique par an qui arrivent à la mer.
Le lundi 15 mai et le weekend précédent, une quarantaine d’évènements ont eu lieu pour la deuxième édition de la journée mondiale des blaireaux. Cette date symbolique, qui est aussi la journée mondiale de la famille, sur laquelle le blaireau est très p...
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Du 8 au 10 juin 2023, Amiens accueille la 2ème Table ronde des maires des villes des zones humides accréditées par la convention de Ramsar.
Du 8 au 10 juin 2023, Amiens accueille la 2ème Table ronde des maires des villes des zones humides accréditées par la convention de Ramsar.
La moitié des Bignoniaceae sont des espèces à port lianescent. Des travaux récents ont proposé de nouveaux découpages dans les groupes entièrement lianescents, notamment pour les tribus des Bignonieae et des Tecomeae s.s.
Species with lianescent habit account for half of the diversity of Bignoniaceae.
Quel museau !
Dans les herbes sèches, ce papillon de nuit au profil extravagant passe facilement inaperçu. Ses palpes poilus lui valent son surnom de Museau. Celui-ci est une femelle.
Voici le mâle de cette espèce, ses appendices dépassent des ailes. On peut le reconnaître aussi à ses antennes pectinées, mais sur cette photo il les cache sous ses ailes.
La vue de dessus n’est pas mal non plus !
Pterosoma palpina est un Notodontidae très commun, il vole de début avril à fin août. Ses chenilles vivent sur les saules et les peupliers, notamment les trembles.
Retrouvez d’autres Notodontidae :
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Le Bucéphale
La faune sauvage est précieuse. Alors qu’un quart des oiseaux a disparu sur le continent [...]
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lundi 29 mai 2023
La scène se passe dans une haie champêtre, le long d’une jachère sur le plateau agricole de Crespières. Ce que je prends pour un moucheron sur une feuille de prunellier est en fait un hyménoptère minuscule.
Tout est bizarre chez cet insecte : les flagelles des antennes garnis d’un duvet gris, l’ornementation du thorax surdimensionné et surtout la tête, comme fendue en deux ! Cette large dépression frontale lui permet de loger au repos ses antennes repliées.
Cette vue ventrale me montre d’impressionnantes mandibules acérées. Quelque chose me dit que celui-là ne suce pas que du nectar.
Après quelques recherches et l’aide bienvenue d’experts bien affûtés, j’arrive à cerner son identité. Il s’agit d’un mâle Perilampus ruficornis (de la famille des Perilampidae). Chez cette espèce, la femelle a les antennes orange.
Cet hyménoptère serait un hyperparasite de larves de diptères Tachinidae, et d’hyménoptères Braconidae et Ichneumonidae, eux-mêmes parasitoïdes de chenilles.
Peut-être que ses mandibules lui servent lors de l’émergence pour découper la dépouille de la chenille ?
Retrouvez un autre hyperparasite :
Hemipenthes morio
Sources :
Les espèces françaises de Perilampus, de J. R. Steffan
Perilampus neglectus et autres espèces négligées: nouvelles mentions de Perilampidae paléarctiques (Hymenoptera, Chalcidoidea), avec une clé pour les espèces européennes de Perilampus – Mircea-Dan Mitroiu, Evangelos Koutsoukos
La saison de chasse se termine pour les uns et s’ouvre pour les autres… Le [...]
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dimanche 28 mai 2023
Soutenance de HDR d'Adèle Bressy : 1er juin 2023 à l'École des Ponts ParisTech
Bonjour,
J'ai le plaisir de vous inviter à ma soutenance d'habilitation à diriger des recherches qui se déroulera le 1er juin à 9h45 à l'ENPC, amphithéâtre Picard (Venir à l'école, l'amphi Picard est en bas à gauche des grands escaliers au milieu du hall).
Le titre de mon mémoire est « Micropolluants dans les eaux urbaines : sources d'émission et solutions de réduction à différentes échelles » (résumé ci-après).
Le jury sera composé de :
Cordialement,
Adèle Bressy
Résumé
Ce manuscrit présenté pour obtenir l'Habilitation à diriger des recherches synthétise l'ensemble des mes activités de recherche depuis mon doctorat en 2010 jusqu'à mes travaux actuels menés au Laboratoire Eau, Environnement et Systèmes Urbains (Leesu).
Il comporte une première partie décrivant le contexte de mes activités de recherche, les principaux résultats obtenus ainsi que mes perspectives pour les prochaines années.
Dans une seconde partie, je présente une notice détaillée de mes différentes activités en tant que chercheuse.
Mes thématiques de recherche concernent les micropolluants dans les eaux urbaines et la maîtrise de leurs flux. Je me suis intéressée à la métrologie des micropolluants organiques, à l'impact des activités humaines sur la qualité des milieux récepteurs et aux moyens de réduire les micropolluants, à l'échelle de la ville ou à l'échelle amont.
Au cours de mes différents projets de recherche j'ai pu étudier, de façon interdisciplinaire, diverses solutions de réduction : les traitements centralisés ou décentralisés, l'interdiction d'utilisation de substances, leur substitution et les changements de pratiques domestiques.
Les résultats de mes recherches ayant montré l'importance de la sensibilisation des usagers en couplant la problématique santé à la problématique environnement, j'ai décidé de me focaliser maintenant sur la pollution d'origine domestique et sur la possibilité de changements de pratiques à l'intérieur des foyers, dans une approche couplant l'étude des pratiques, des expositions et des contaminations environnementales.
De belles touffes de Centranthus ont été plantées au bord de la nouvelle rue qui traverse le centre d’entrainement du PSG. J’y recherche ces petits Canthophorus qui parfois fréquentent cette plante. Au bout d’un moment, je finis par trouver une de ces petites punaises noires qui grimpe sur une tige. Mais elle se laisse tomber à mon approche. Je la rattrape et lui propose une feuille de lierre.
La voici un peu plus tranquille et je peux la photographier.
Elle explore aussi mon bocal de transport, dans cette position j’aperçois son rostre sous sa tête. Tous les critères sont réunis pour l’espèce Canthophorus maculipes, notamment la bordure blanche bien nette et la tache claire sur les tibias. En consultant l’INPN, j’apprends que l’espèce a changé de nom, on doit maintenant l’appeler Adomerus maculipes.
Adomerus maculipes est inféodé à l’espèce Centranthus ruber, la valériane rouge. Comme sa plante hôte, c’est une méditerranéenne. Elle voyage sans doute avec les livraisons de pépinières et gagne ainsi de nouvelles contrées.
Retrouvez une autre Cydnidae :
Cydnus aterrimus
Source :
Les punaises Pentatomoidea de France, de Roland Lupoli et François Dusoulier
Au large du nord-ouest de l’Australie, une nouvelle espèce de requin chat-démon ou fantôme présente [...]
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