Le 1er juin, les sciences mécaniques sont à l'honneur à l'Académie des sciences qui accueille le colloque "La mécanique, une clef du futur" coorganisé par le CNRS. L'occasion de se pencher sur les multiples visages de cette discipline devenue incontournable et aux applications souvent inattendues.
Ce grand taupin se pose mollement devant moi sur un jonc, au bord d’une mare tourbeuse en forêt de Rambouillet. Je le cueille facilement au filet à papillons. Il est d’une belle couleur bronze avec de discrets reflets violets. Les plaques de poils régulièrement disposés sur ses élytres permettent de reconnaître l’espèce Actenicerus sjaelandicus.
Cette espèce est inféodée aux marais et forêts humides, sa larve vit dans le sol.
Les véroniques, du genre Veronica, sont des petites plantes de la famille PLANTAGINACEAE. Elles se reconnaissent plutôt bien grâce à leurs petites fleurs allant du blanc au violet en insistant sur le bleu. Mais attention aux confusions, certaines espèces de véroniques se ressemblent beaucoup, seuls quelques critères précis comme par exemple la pilosité de la plante permet des les différencier.
Voici une petite compilation des espèces les plus répandues dans notre région :
La véronique de Perse, naturalisée dans notre région, est certainement la plus commune de toute. Un article lui a d’ailleurs déjà été consacré : La véronique de Perse.
La véronique petit-chêne est omniprésente dans presque toute la région, plutôt en milieux boisés ou prairiaux. Celle-ci sort un peu du lot grâce à sa belle floraison d’un bleu assez marqué et ses feuilles ovales courtement pétiolées.
La véronique luisante est très proche physiquement de la véronique de Perse et peut d’ailleurs pousser dans les mêmes types de milieux que celle-ci. La seule différence notable entre les deux est la taille des fleurs : 10 mm pour persica et 6 mm pour polita.
Comme son l’indique, cette véronique possède des feuilles semblable à celle du serpolet (Thymus serpyllum). Mais le critère le plus notable chez cette belle plante reste tout de même ses belles fleurs blanches à nervures bleues.
La véronique des ruisseaux ressemblant un peu, à l’état végétatif, à du cresson des fontaines. Elle pousse en milieux à forte humidité, voire même les pieds dans l’eau. Celle-ci fait partie des plus hautes de son genre, elle grimpe jusqu’à 60 centimètres de haut.
La véronique mouron-d’eau est l’espèce la moins commune de celles vues précédemment, elle se développe à peu près dans les mêmes milieux que la véronique des ruisseaux. Elle est très reconnaissable grâce à ses grandes feuilles lancéolées et ses fleurs rose clair.
Vous pourriez également croiser quelques autres espèces, également assez communes, comme : Veronica arvensis, Veronica hederifolia et Veronica officinalis.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Ce papillon venu à la lumière me rappelle la Sylvine, je le trouve d’ailleurs dans la même famille, celle des Hepialidae.
Korscheltellus lupulinus est un papillon redouté des horticulteurs car sa chenille vit dans le sol et ronge les racines de nombreuses plantes florales. Elle s’attaque aussi à la pomme de terre, au tabac, au maïs, à la luzerne, au fraisier, aux salades…
La Louvette vole d’avril à juin, et le pic de vol se situe généralement à la fin du mois de mai.
Depuis le 10 mai, une vidéo tourne en boucle : le discours d'étudiants d'AgroParisTech invitant à la bifurcation écologique, sinon rien. Ce rappel à l'urgence climatique est un avertissement pour les entreprises : changez ou soyez désertées.
Le Conseil économique social et environnemental liste les obstacles à une réelle politique de santé-environnement en France. Et appelle à la mise en œuvre de 20 propositions, dont une approche transversale et une nouvelle source de finan...
Comment optimiser la structure d’une construction pour respecter des normes de sécurité drastiques tout en diminuant son impact environnemental ? C’est le défi relevé par des scientifiques d’une discipline extrêmement active, la mécanique, qui sera à l’honneur le 1er juin, lors d’un colloque co-organisé par le CNRS à l’Académie des sciences.
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Les acteurs de la collecte et du recyclage des papiers et cartons accueillent favorablement la reprise de la papeterie Chapelle-Darblay. Mais le projet porté par Veolia soulève des questions, notamment au sujet du gisement disponible.
Homogeneity of photosynthetic features in canopy-forming macroalgae of the order Fucales from shallow and sheltered environments
Les caractéristiques photosynthétiques de différentes algues de l’ordre Fucales (Phaeophyceae) qui croissent dans des environnements peu profonds et protégés montrent une grande homogénéité si on les compare avec d’autres espèces de morphologie si
Photosynthetic features of different canopy-forming macroalgae of the order Fucales (Phaeophyceae) living in shallow and sheltered environments show a high homogeneity when compared with other morphologically similar species living across a depth
Le prolongement de la ligne 12 qui devrait rejoindre le cœur d'Aubervilliers prochainement, est dévoilé en avant première vidéo. Les stations Aimé Césaire et Mairie d'Aubervilliers viendront compléter les 29 stations actuelles de la ligne et seront en correspondance avec 9 lignes de métros, 3 lignes de tramways, 2 lignes de RER et la future ligne 15 du Grand Paris Express.
Cette opération devrait constituer le dernier volet des mesures anti-monopole mises en œuvre par Veolia dans le cadre de son rapprochement avec Suez. Le groupe annonce avoir conclu un accord de cession avec Séché Environnement de ses act...
La DRIEAT a publié le rapport d'activité 2021 relatif à la sécurité des transports guidés franciliens ainsi que ceux du grand quart Nord-Ouest de la France.
Comment conserver ou restaurer une toile de maître soumise à l'épreuve du temps, des variations de température et d'humidité ? Une discipline apporte aujourd'hui des réponses nouvelles : la mécanique. Explications avec François Hild, chercheur à la pointe de ce sujet incontournable pour notre patrimoine.
En Île-de-France, en avril 2022 le nombre d'accidents et de blessés est en hausse comparé à avril 2021 alors que le nombre de tués (- 14) est en baisse.
Au bord de la Guesle, sur quelques mètres carrés, les repousses de peupliers trembles ont tous au moins une feuille roulée et pendante. Le responsable est ce petit coléoptère, il a mordillé la nervure principale et façonne en cigare la feuille ainsi flétrie. On voit le travail achevé sur la photo ci-dessus, au second plan à gauche.
Les cigariers sont membres de la famille des Attelabidae, ils ont généralement des couleurs vives, parfois métalliques comme celui-ci. Les œufs sont pondus dans ces cigares où se développeront les larves. Les adultes sortiront en perforant les couches de feuilles avec leur rostre.
Oups, j’ai un peu bousculé mon invité dans la boîte d’observation ! Puisqu’il nous montre ses dessous, profitons-en pour vérifier l’espèce : l’abdomen est d’une couleur nettement différente de celle des élytres. Il s’agit de Byctiscus populi, le cigarier du peuplier.
Secret défense !
N’aurait-il pas inventé la cape d’invisibilité ? Ses élytres pourtant si brillamment colorées semblent en partie s’effacer dans le décor, selon l’incidence de la lumière.
Connus et reconnus, les saules sont des grands classiques de chez nous. En effet, qui n’a jamais vu la fameuse variété dites de « saule pleureur » plantée le long des cours d’eau pour stabiliser les berges ?
Les arbres et arbustes que l’on appelle vulgairement « saules » ou « osier » appartiennent pour la plupart au genre Salix. Celui-ci donne d’ailleurs son nom à la famille à laquelle il appartient : les SALICACEAE.
Bien qu’ils soient très polyvalents, la majeure partie des saules se retrouve en milieux humides divers et variés tels que les ripisylves, les boisements humides, les berges… Certaines espèces sont même capables de passer une partie de l’année à moitié immergés sous l’eau.
Il existe en tout dix espèces indigènes dans notre région, sur ces dix espèces, trois sont bien plus répandues que les autres : Salix alba, le saule blanc ; Salix caprea, le saule marsault ; et Salix cinerea, le saule cendré.
Les trois espèces fleurissent vers mars-avril et sont caduques. Afin de différencier les unes des autres prenons en compte quelques critères remarquables :
Le saule blanc a des feuilles lancéolées, des chatons longs et fins et grimpe jusqu’à 25 mètres de haut.
Le saule marsault, plus petit que le saule blanc, possède des feuilles ovales et un tronc lisse.
Le saule cendré a un feuillage semblable à celui du saule marsault mais de couleur « cendrée » assez marqué sur le dessus du limbe. Il atteint 6 mètres de haut.
En dépit du principe de substitution mis en place par l'Europe, censé faire disparaître les substances les plus toxiques du marché, 55 d'entre elles sont toujours en vente. Les explications du réseau d'ONG Pan Europe.
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Le calendrier est assez étonnant. Le lendemain même d'un déplacement de la Première ministre consacré à la protection de la biodiversité, le premier texte signé conjointement par les ministres chargés de la Transition écologique et de l'Agricultur...
Après avoir annoncé son implantation dans le Dunkerquois en février dernier, la start-up Verkor a présenté le dispositif de la concertation locale qui aura lieu du 8 juin au 22 juillet 2022. Associée à RTE, Renault ainsi qu'aux collectivités terri...
Piloté par l'Agence de la transition écologique (Ademe), le programme national Avelo soutient les territoires peu et moyennement denses dans la construction de leur politique cyclable. Les projets retenus sont financés en partie par le dispositif ...
Efficacity et le CSTB ont développé le logiciel de simulation énergétique dynamique à l'échelle d'un quartier baptisé PowerDIS. Cet outil aide les collectivités à définir leur stratégie énergétique territoriale.
"Partez à la recherche des quatre espèces de coquelicots à fleurs rouges de France métropolitaine : le Coquelicot commun, le Pavot douteux, le Pavot argémone et le Pavot hybride."
À l'occasion de la publication d'un rapport d'Observ'Er, plusieurs experts sont revenus sur l'état des lieux des projets d'énergie citoyenne en France. Tous attendent avec impatience la parution d'un décret capable de les encadrer.
C'est le montant que représenterait la déforestation pour les entreprises si elles nâ€â„¢adaptent pas leurs chaînes dâ€â„¢approvisionnement, d'après l'organisme CDP et l'initiative Accountability Framework (AFi). Dans leur étude publiée le 24 mai 2022, su...
Une étude publiée au début de l’année 2022 dans la revue Nature [2] remet en question le dogme selon lequel les mutations se produisent de manière aléatoire dans le génome avant d’être sélectionnées [3]. En effet, ces travaux montrent que les régions fonctionnellement importantes du génome semblent comme protégées des mutations de novo, tandis que les séquences non transcrites ou non traduites mutent plus souvent. Dans ces régions très polymorphes, le poids des mutations dans l’évolution des séquences pourrait être plus important que celui de la sélection.
La plateforme européenne d’inscription des actions pour le développement durable est ouverte. Accessible à tous, elle permet aux acteurs qui le souhaitent d’inscrire une activité, un projet ou un événement qui pourra se dérouler pendant la Semaine européenne du développement du durable.
La plateforme européenne d’inscription des actions pour le développement durable est ouverte. Accessible à tous, elle permet aux acteurs qui le souhaitent d’inscrire une activité, un projet ou un événement qui pourra se dérouler pendant la Semaine européenne du développement du durable.
Destiné à réduire la dépendance de l'Europe aux combustibles fossiles russes et à accélérer la transition énergétique, le plan REPowerEU, présenté le 18 mai dernier, comporte un important volet consacré aux énergies renouvelables. Celui-ci prévoit...
Tout en saluant le plan européen REPowerEU en faveur des énergies renouvelables, huit présidents d'associations s'inquiètent des atteintes potentielles à la biodiversité. Et en appellent à un ministère de l'Écologie véritablement garant de sa prot...
vendredi 27 mai 2022
Ce grand taupin se pose mollement devant moi sur un jonc, au bord d’une mare tourbeuse en forêt de Rambouillet. Je le cueille facilement au filet à papillons. Il est d’une belle couleur bronze avec de discrets reflets violets. Les plaques de poils régulièrement disposés sur ses élytres permettent de reconnaître l’espèce Actenicerus sjaelandicus.
Cette espèce est inféodée aux marais et forêts humides, sa larve vit dans le sol.
Retrouvez un autre taupin :
Le taupin cyclone
Source :
Actenicerus sjaelandicus, fiche descriptive dans l’INPN – Hervé Bouyon 2020
Les véroniques, du genre Veronica, sont des petites plantes de la famille PLANTAGINACEAE. Elles se reconnaissent plutôt bien grâce à leurs petites fleurs allant du blanc au violet en insistant sur le bleu. Mais attention aux confusions, certaines espèces de véroniques se ressemblent beaucoup, seuls quelques critères précis comme par exemple la pilosité de la plante permet des les différencier.
Voici une petite compilation des espèces les plus répandues dans notre région :
La véronique de Perse, naturalisée dans notre région, est certainement la plus commune de toute. Un article lui a d’ailleurs déjà été consacré : La véronique de Perse.
La véronique petit-chêne est omniprésente dans presque toute la région, plutôt en milieux boisés ou prairiaux. Celle-ci sort un peu du lot grâce à sa belle floraison d’un bleu assez marqué et ses feuilles ovales courtement pétiolées.
La véronique luisante est très proche physiquement de la véronique de Perse et peut d’ailleurs pousser dans les mêmes types de milieux que celle-ci. La seule différence notable entre les deux est la taille des fleurs : 10 mm pour persica et 6 mm pour polita.
Comme son l’indique, cette véronique possède des feuilles semblable à celle du serpolet (Thymus serpyllum). Mais le critère le plus notable chez cette belle plante reste tout de même ses belles fleurs blanches à nervures bleues.
La véronique des ruisseaux ressemblant un peu, à l’état végétatif, à du cresson des fontaines. Elle pousse en milieux à forte humidité, voire même les pieds dans l’eau. Celle-ci fait partie des plus hautes de son genre, elle grimpe jusqu’à 60 centimètres de haut.
La véronique mouron-d’eau est l’espèce la moins commune de celles vues précédemment, elle se développe à peu près dans les mêmes milieux que la véronique des ruisseaux. Elle est très reconnaissable grâce à ses grandes feuilles lancéolées et ses fleurs rose clair.
Vous pourriez également croiser quelques autres espèces, également assez communes, comme : Veronica arvensis, Veronica hederifolia et Veronica officinalis.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Retrouvez ici d’autres PLANTAGINACEAE :
Quatre plantains
Les linaires
La cymbalaire des murailles
jeudi 26 mai 2022
Ce papillon venu à la lumière me rappelle la Sylvine, je le trouve d’ailleurs dans la même famille, celle des Hepialidae.
Korscheltellus lupulinus est un papillon redouté des horticulteurs car sa chenille vit dans le sol et ronge les racines de nombreuses plantes florales. Elle s’attaque aussi à la pomme de terre, au tabac, au maïs, à la luzerne, au fraisier, aux salades…
La Louvette vole d’avril à juin, et le pic de vol se situe généralement à la fin du mois de mai.
Source :
La louvette (ou petite hépiale du houblon), par e-phytia
mercredi 25 mai 2022
Première édition d’HydroExpo, salon de l’entretien et de l’aménagement des environnements aquatiques, 1er, 2 et 3 juin, Lac d'Orient
Les caractéristiques photosynthétiques de différentes algues de l’ordre Fucales (Phaeophyceae) qui croissent dans des environnements peu profonds et protégés montrent une grande homogénéité si on les compare avec d’autres espèces de morphologie si
Photosynthetic features of different canopy-forming macroalgae of the order Fucales (Phaeophyceae) living in shallow and sheltered environments show a high homogeneity when compared with other morphologically similar species living across a depth
Au bord de la Guesle, sur quelques mètres carrés, les repousses de peupliers trembles ont tous au moins une feuille roulée et pendante. Le responsable est ce petit coléoptère, il a mordillé la nervure principale et façonne en cigare la feuille ainsi flétrie. On voit le travail achevé sur la photo ci-dessus, au second plan à gauche.
Les cigariers sont membres de la famille des Attelabidae, ils ont généralement des couleurs vives, parfois métalliques comme celui-ci. Les œufs sont pondus dans ces cigares où se développeront les larves. Les adultes sortiront en perforant les couches de feuilles avec leur rostre.
Oups, j’ai un peu bousculé mon invité dans la boîte d’observation ! Puisqu’il nous montre ses dessous, profitons-en pour vérifier l’espèce : l’abdomen est d’une couleur nettement différente de celle des élytres. Il s’agit de Byctiscus populi, le cigarier du peuplier.
Secret défense !
N’aurait-il pas inventé la cape d’invisibilité ? Ses élytres pourtant si brillamment colorées semblent en partie s’effacer dans le décor, selon l’incidence de la lumière.
Retrouvez un autre Byctiscus :
Byctiscus betulae
Source :
Byctiscus populi, fiche descriptive par l’INPN (Hervé Bouyon – 2021)
Connus et reconnus, les saules sont des grands classiques de chez nous. En effet, qui n’a jamais vu la fameuse variété dites de « saule pleureur » plantée le long des cours d’eau pour stabiliser les berges ?
Les arbres et arbustes que l’on appelle vulgairement « saules » ou « osier » appartiennent pour la plupart au genre Salix. Celui-ci donne d’ailleurs son nom à la famille à laquelle il appartient : les SALICACEAE.
Bien qu’ils soient très polyvalents, la majeure partie des saules se retrouve en milieux humides divers et variés tels que les ripisylves, les boisements humides, les berges… Certaines espèces sont même capables de passer une partie de l’année à moitié immergés sous l’eau.
Il existe en tout dix espèces indigènes dans notre région, sur ces dix espèces, trois sont bien plus répandues que les autres : Salix alba, le saule blanc ; Salix caprea, le saule marsault ; et Salix cinerea, le saule cendré.
Les trois espèces fleurissent vers mars-avril et sont caduques. Afin de différencier les unes des autres prenons en compte quelques critères remarquables :
Les fruits laineux produits par le saule blanc sont très appréciés de nos amis à plumes, plus d’infos par ici.
Dans le prochain article de cette série nous verrons les peupliers et pourrons ainsi clore la famille des SALICACEAE
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Tela Botanica : le saule blanc, le saule marsault, le saule cendré.
Retrouvez ici d’anciens articles de la série des chatons :
Des chatons dans l’arbre : Le noisetier
Des chatons dans l’arbre : le charme
Des chatons dans l’arbre : l’aulne glutineux
Des chatons dans l’arbre : Les bouleaux
mardi 24 mai 2022
Dakysto94 a ajouté une photo au pool :