Prolifération d’algues et de plantes aquatiques - Été 2016

vendredi 14 octobre 2016
par  Webmaster du Collectif du lac de Créteil
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Secteur du lac nettoyé par la Ville de Créteil, qui a fait appel à l’entreprise Edivert.
Plus de 20 tonnes ont été extraites du lac.
À ce jour (octobre 2016), les algues restent très présentes sur les secteurs qui n’ont pas été nettoyés, malgré des températures en baisse.

Secteur traité (en bleu)

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En images


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Faucardage des algues sur le lac de Créteil le 13 septembre 2016
Par Jean-Luc WOLF - Membre du Collectif du lac de Créteil


 Le faucardage désigne l’opération qui consiste à couper et exporter les roseaux et autres herbacées poussant dans l’eau des fossés, rivières, canaux, watringues (ou watergangs) et autres étangs ou surfaces toujours en eau. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Faucardage )



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La pêche aux algues a commencé
Depuis hier, on racle le fond du lac pour ramasser les algues vertes qui ont proliféré.
DU VERT À PERTE DE VUE qui désespère les amoureux de la nature. Le lac de Créteil a pris depuis des jours une teinte verdâtre assez repoussante. La faute aux algues qui ont proliféré avec la chaleur depuis un mois. Alerté par le collectif du lac de Créteil et l’association Nature & Société, le service des espaces verts de la ville a fait appel à un prestataire, Edivert, basé à Reims (Marne).
 Hier après-midi, la chasse peut commencer. Un bateau amphibie racle l’eau en profondeur, environ 80 cm et pousse le magma verdâtre sur le bord du débarcadère. La montagne d’algues sera chargée aujourdhui et emmenée dans une déchetterie. Selon le professionnel aux commandes du bateau, « il faudra toute la semaine » pour en venir à bout, tant l’eau est chargée d’algues et d’herbes. L’an dernier, la société était intervenue pour éliminer la jussie, plante invasive, qui avait gagné l’île de loisirs.
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Créteil, hier. Si les algues ne représentent aucun danger pour la santé, les experts ont en revanche détecté des cyanobactéries potentiellement toxiques.


UN LIEN AVEC LES CANARDS ET FOULQUES RETROUVÉS MORTS ?
Désagréables à la vue, ces algues ne seraient pas dangereuses selon les intervenants. Problématiques cependant pour les pêcheurs, qui ne peuvent plus lancer leurs lignes. Les activités nautiques ne s’en trouvent pas gênées. Les cygnes et les canards, eux, préféraient hier se poser sur l’herbe plutôt qu’évoluer sur l’eau verdâtre. Plus « inquiétant  », selon le collectif du lac de Créteil, des cyanobactéries sont apparues du côté de la Source, du bassin du Port et quai Offenbach. Ces microorganismes, de couleur vert fluo, prolifèrent en période estivale, avec une température élevée de l’eau, surtout lorsqu’elle stagne. Hier matin, des agents de la direction des services de l’environnement et de l’assainissement du département ont effectué des prélèvements pour analyse. Car ces cyanobactéries peuvent libérer des toxines à l’origine de risques sanitaires lors d’un contact avec l’eau, comme des irritations, des rougeurs, des maux de ventre… Un danger pour la faune ? Les défenseurs du lac ont découvert des cadavres de colverts et de foulques. Sans savoir s’il y a un lien.
 Selon les agents du département, il n’y a « pas de traitement particulier, hormis d’interdire la pêche et la baignade, tant que des efflorescences sont visibles ». « Dès que les températures vont baisser, le phénomène va se dissiper », assure un pêcheur, peu inquiet.

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Le Parisien du 13 septembre 2016 - La pêche aux algues a commencé - Depuis hier, on racle le fond du lac pour ramasser les algues vertes qui ont proliféré.
Le Parisien du 13 septembre 2016 - La pêche aux algues a commencé - Depuis hier, on racle le fond du lac pour ramasser les algues vertes qui ont proliféré.
Par Agnès VIVES du PARISIEN
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Le lac, nettoyé de ses algues

D’importantes précipitations au printemps, suivies de fortes chaleurs cet été, il n’en fallait pas plus pour faire prospérer les algues sur le lac. Pour contenir leur prolifération, la Ville a fait appel à l’entreprise Edivert, spécialisée dans la gestion des plantes aquatiques. L’utilisation de produits phytosanitaires étant interdite, la société a procédé, mi-septembre, à un désherbage mécanique avec un engin amphibie. “Afin de respecter la biodiversité (larves de libellules, alevins…) abritée par ces herbiers, il a été décidé d’effectuer un ramassage/arrachage de surface sur 80 cm de profondeur seulement”, explique Raoul Petit, responsable du Développement durable au sein de la direction des Parcs et Jardins. Joggeurs, cyclistes et autres promeneurs de l’île de loisirs auront peut-être remarqué que l’engin amphibie a également procédé à l’enlèvement d’une plante aquatique ornée de petites fleurs jaunes. Il s’agit de la jussie, une plante invasive, source de nuisances pour la pêche, la navigation et la flore indigène qu’elle étouffe ! Avec l’automne et le retour des pluies et des températures plus fraîches, tout rentre progressivement dans l’ordre.

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Le lac de créteil nettoyé

Créteil. Des algues et herbiers ont proliféré cet été sur le lac de Créteil. Ils ont été enlevés, en septembre, grâce à un engin amphibie. Avec sa fourche, il a arraché plus de 20 tonnes de plantes aquatiques et d’algues. Un surplus d’apport de matière organique et les fortes chaleurs auraient permis aux herbiers de pousser exceptionnellement jusqu’à la surface de l’eau. Là où les eaux sont les plus stagnantes, des cyanobactéries auraient été repérées. Elles peuvent libérer des toxines potentiellement dangereuses pour l’homme et les animaux. Les services de l’Environnement et de l’Assainissement du Département ont effectué des prélèvements pour analyse. S.C.
PHOTO : MICHAEL LUMBROSO

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Magazine Val-de-Marne N°338 octobre 2016
Magazine Val-de-Marne N°338 octobre 2016
Conseil Général du Val-de-Marne - Photo : Michael LUMBROSO
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Commentaires

Logo de Roger EMERY
lundi 17 octobre 2016 à 11h07 - par  Roger EMERY

Peut-être faudrait-il :

 Stopper l’arrivée d’effluents dans le lac lesquels participent à son eutrophisation.

 Faire une analyse "éthologique" du milieu qui a été fortement déséquilibré depuis des années par la prolifération d’un prédateur majeur comme le Silure (implanté en 1991 par la Fédération de Pêche, à l’époque 150 alevins qui ne devaient pas se reproduire !) ; C’est un magnifique poisson de sport, mais rien ne lui résiste, c’est un véritable aspirateur vivant,e et on en est actuellement à des prises de spécimens supérieurs à 2 mètres pour 40 kilogrammes !

Il est est possible que les poissons herbivores qui se nourrissent normalement des herbes aquatiques ne soient plus en quantité suffisante pour remplir leur rôles décimés par ce superprédateur car victimes de leur lenteur.

Pourquoi chercher des raisons exotiques à ce qui n’est que le résultat d’une erreur de gestion halieutique ?

Un rééquilibrage de la faune halieutique serait déjà un début de solution pour rendre fréquentable ce magnifique lieu quelque peu négliger par les instances chargées de sa gestion halieutique.

Voilà, c’est juste quelques idées émises par un ancien pécheur du Lac.

R. Emery

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