Bernard Chocat :
''Traduction anglaise : Flood routing models for pipes and channels''
Dernière mise à jour : 03/05/2024
''Mot en chantier''
[[Modèle (HU)|Modèle]], généralement écrit sous une forme mathématique, permettant de représenter la propagation d'une onde de crue dans un système hydraulique (réseau d'assainissement ou réseau hydrographique de surface) et/ou de calculer les hauteurs d'eau atteintes et de déterminer les zones potentiellement inondées.
==Fonctions des modèles d'écoulement==
Les modèles d'écoulement font généralement suite à des [[Modèle hydrologique (HU)|modèles hydrologiques]] dans une représentation parfois dite semi-distribuée du système hydrologique simulé (''figure 1''). Les modèles hydrologiques produisent des hydrogrammes aux exutoires des bassins versants et ces hydrogrammes sont ensuite propagés dans les [[Tronçon (HU)|tronçons]] du réseau hydrographique et combinés aux jonctions par les modèles d'écoulement. Ils nécessitent également une représentation adaptée de ce réseau hydrographique.
''Figure 1'' à mettre
Les modèles d'écoulement doivent donc remplir différentes fonctions :
* représenter le décalage temporel et l'[[Amortissement d'un hydrogramme (HU)|amortissement]] de l'[[Hydrogramme (HU)|hydrogramme]] de crue lors de son transfert dans un tronçon ;
* représenter la composition des hydrogrammes aux jonctions, et leur séparation éventuelle aux [[Défluence (HU)|défluences]] ;
* représenter l'impact des différents ouvrages (en particulier de stockage : [[Seuil en rivière (HU)|seuil]], [[Barrage (HU)|barrage]], [[Bassin de retenue (HU)|bassin de retenue]], etc.) et [[Singularité hydraulique (HU)|singularités hydrauliques]] ([[Seuil hydraulique (HU)|seuils]], [[Chute (HU)|chutes]], [[Influence aval (HU)|influences aval]], etc.) sur la façon dont l'hydrogramme est transféré.
Ces fonctions obligatoires sont complétées par des fonctions supplémentaires qui peuvent être remplies par le modèle lui-même ou par un post-traitement (voir le § suivant) :
* représenter les grandeurs hydrauliques (hauteur et vitesse) associées aux valeurs de débit ;
* en déduire les hauteurs d'eau atteintes dans le lit majeur et l'extension éventuelle de la zone inondée.
==Modèles hydrauliques et modèles de transfert d'onde==
Il existe trois grandes familles de modèles :
* les modèles issus de la Mécanique des fluides qui résolvent numériquement les équations de Navier-Stokes à 2, 3 ou 4 dimensions ;
* les modèles utilisant les équations de Barré de Saint Venant à 1 ou 2 dimensions ;
* les modèles conceptuels de transfert d'onde.
===Modèles issus de la MFN===
Les modèles de [[Mécanique des fluides numérique / MFN (HU)|mécanique des fluides numérique]] sont aujourd'hui des outils extrêmement puissants, capables de représenter les écoulements à surface libre, en régime permanent ou transitoire, avec 1, 2 ou 3 dimensions d'espace (''figure 2''). Ils sont cependant extrêmement gourmands en temps calcul et en place mémoire et ne sont encore utilisés que pour des applications limitées ne concernant qu'un petit linéaire et/ou une singularité hydraulique. Ils sont cités ici pour mémoire car il est possible que dans quelques années les progrès de l'informatique permettent de les utiliser de façon opérationnelle pour représenter des systèmes hydrauliques complets.
[[File:MFN_DO_JV.png|600px|center|thumb|''Figure 2 : Évolution de la surface libre dans un déversoir frontal calculée avec un outil de Mécanique des fluides numérique ; Crédit José Vazquez.'']]
Pour en savoir plus, voir l'article [[Mécanique des fluides numérique / MFN (HU)]].
=== Modèles utilisant les équations de Barré de Saint Venant===
Les [[Barré de Saint Venant (équations de) (HU)|équations de Barré de Saint Venant]] permettent de représenter les [[Ecoulement à surface libre (HU)|écoulements à surface libre]] non permanents, unidimensionnels ou bidimensionnels, moyennant deux hypothèses fortes : l'écoulement doit être [[Ecoulement graduellement varié (HU)|graduellement varié]] et la répartition des pressions doit être hydrostatique ; ils peuvent également être adaptés, et c'est important dans le cas des réseaux d'assainissement, pour représenter les [[Ecoulement en charge (HU)|écoulements en charge.]]
Même si ces hypothèses ne sont pas toujours vérifiées, en particulier dans le cas des [[Crue rapide (HU)|crues rapides]], l'expérience montre que ce modèle permet de représenter la propagation des crues de façon très satisfaisante, que ce soit en rivière ou en réseau d'assainissement. De plus, comme il utilise la vitesse et la [[Section mouillée (HU)|section mouillée]] (ou la hauteur d'eau) comme variables principales de calcul il est également capable de calculer les [[Ligne d'eau (HU)|lignes d'eau]], et, dans le cas des équations bidimensionnelles, de déterminer directement les zones inondées.
Les équations de Barré de Saint Venant s'écrivent sous la forme synthétique suivante :
à une dimension
et, à deux dimensions :
Dans les deux cas :
* représente le vecteur des variables conservatives ;
* représente les flux ;
* représente les termes sources ;
Avec :
* : Hauteur d'eau (m) ;
* : [[Section mouillée (HU)|Section mouillée]] (m2) ;
* : [[Vitesse d'un écoulement (HU)|Vitesse moyenne]] dans la section droite (m/s) ;
* : Débit (m3/s) ( ) ;
* : Accélération de la pesanteur (m/s2) ;
* : Apport ou perte latérale de débit (m3/s)
* : Pente du fond (m/m) ;
* : [[Perte de charge (HU)|Pertes de charge]] par unité de longueur (pente de la [[Ligne d'énergie (HU)|ligne d'énergie]]) (m/m).
Les différents termes apparaissant dans la deuxième équation de Barré de Saint Venant peuvent prendre des valeurs très variées et il arrive souvent que certains soient négligeables par rapport aux autres. Il est alors possible de simplifier cette équation et de construire des modèles plus faciles à intégrer. La simplification la plus courante consiste à considérer les termes d'inertie et d'accélération convective comme négligeables. On obtient alors le [[Onde de crue diffusante (modèle de l') (HU)|modèle de l'onde de crue diffusante]] :
Même s'ils donnent des résultats souvent acceptables dans de nombreux cas, ces modèles simplifiés ont perdu beaucoup d'intérêt avec le développement d'ordinateurs et de logiciels qui permettent de résoudre rapidement les équations complètes, même sur des réseaux complexes.
Pour en savoir plus, voir l'article [[Barré de Saint Venant (équations de) (HU)]].
===Modèles conceptuels de transfert d'onde===
Les [[Modèle de propagation d’ondes de crue (HU)|modèles de propagation d'onde de crue]] sont des [[Modèle conceptuel (HU)|modèles conceptuels]] permettant de simuler la propagation des ondes de crue dans un système hydrologique.
Ces modèles reposent sur l'[[Continuité (équation de) (HU)|équation de continuité]] (relation 7) auxquels on associe généralement une équation de stockage reliant le volume stocké dans le tronçon aux débits observés ou simulés aux extrémités amont (débit entrant) et/ou aval (débit sortant) du tronçon (relation 8 et ''figure 3'') :
Avec :
* : débit à l'entrée du tronçon (m3/s) ;
* : débit à la sortie du tronçon (m3/s) ;
* : volume stocké dans le tronçon (m3).
[[File:modele_stock.png|600px|center|thumb|''Figure 3 : Dans les modèles de propagation d'onde de crue, la deuxième équation est le plus souvent obtenue en reliant le volume stocké dans le tronçon aux débits amont et aval par une expression simple, souvent linéaire.'']]
Les modèles de transfert d'onde les plus connus sont le modèle [[Muskingum (Modèle) (HU)|Muskingum]], le modèle de [[Translation simple (HU)|translation simple]] et le [[Stock (modèle de) (HU)|modèle de stock]]. Dans certains cas, il est même possible d'établir un lien entre ces modèles conceptuels et les modèles simplifiés issus des équations de Barré de Saint Venant.
Pour en savoir plus, voir l'article [[Modèle de propagation d’ondes de crue (HU)]]
==Représentation du réseau hydrographique==
Les modèles d'écoulement en réseau et en rivière, qu'ils s'agissent de modèles hydrauliques (comme les [[Barré de Saint Venant (équations de) (HU)|équations de Barré de Saint Venant]]) ou de simples [[Modèle de propagation d’ondes de crue (HU)|modèles de transfert d'ondes de crue]] (comme le [[Muskingum (Modèle) (HU)|modèle Muskingum]]), nécessitent de décomposer le réseau hydrographique étudié en éléments simples sur lesquels il sera possible d'appliquer les équations adéquates. Ces éléments sont de plusieurs natures :
* des [[Nœud (HU)|nœuds]] (qui limitent et connectent les autres objets et permettent de relier les sous-bassins versants au réseau) ;
* des [[Ouvrage spécial (HU)|ouvrages spéciaux]] ou des [[Singularité hydraulique (HU)|singularités]], qui peuvent être considérés comme ponctuels, par exemple une [[Chute (HU)|chute]] ou un [[Seuil hydraulique (HU)|seuil]], et qui sont alors affectées à un nœud, ou qui peuvent avoir une certaine extension spatiale (lac naturel ou retenue de barrage, [[Bassin de retenue (HU)|bassin de retenue]], etc.) (voir § "Importance des singularités hydrauliques et ouvrages spéciaux") ;
* des tronçons de cours d'eau ou de réseau, supposés homogènes qui discrétisent le réseau hydrographique.
===Principes du découpage en tronçons===
Le découpage en tronçons est généralement effectué en essayant de conserver des portions aussi homogènes que possible (en dimensions transversales à l’axe d’écoulement, pente, nature de matériaux, etc.) du système à représenter.
* Dans le cas de la modélisation hydraulique des systèmes d’assainissement, les tronçons sont généralement considérés comme homogènes en [[Pente (HU)|pente]], [[Rugosité (HU)|rugosité]] et [[Profil en travers (HU)|forme de section]].
* Dans le cas de la modélisation d'une rivière, on raisonne plutôt à partir de points particuliers où les caractéristiques du bief sont connues et on considère que la rugosité et la forme de la section évoluent progressivement par interpolation linéaire entre celles des deux sections caractéristiques qui le limitent. En revanche on fait toujours l'hypothèse de la constance des paramètres biochimiques, géomorphologiques et écologiques, tout le long du bief.
===Importance des singularités hydrauliques et ouvrages spéciaux===
Les systèmes hydrographiques, qu'ils soient naturels ou artificiels, contiennent souvent de nombreuses singularités hydrauliques et ouvrages spéciaux qui vont jouer un rôle très important sur le transfert de l'onde de crue. Ils doivent donc être correctement décrits et représentés par des modèles hydrauliques adaptés. L'expérience montre que c'est le plus souvent la difficulté à bien représenter ces éléments qui limite les performances des modèles d'écoulement. On trouvera une présentation des modèles utilisables aux articles : [[Déversoir d'orage (HU)]] (et autres articles associés), [[Seuil hydraulique (HU)]], [[Chute (HU)]], [[Vanne (HU)]], [[Orifice (HU)]], etc.
==Détermination des hauteurs d'eau et des zones inondées==
Connaître l'évolution des débits à chacun des points d'intérêt n'est pas suffisant. Il faut aussi connaître les hauteurs d'eau atteintes, condition indispensable pour prévoir les débordements de réseaux d'assainissement ou les zones susceptibles d'être inondées par les crues des cours d'eau. Cette détermination est difficile car la relation entre le débit et la hauteur d'eau n'est absolument pas univoque.
Dans le cas de l'utilisation d'un modèle de propagation d'onde de crue, il n'est donc pas suffisant de rechercher section mouillée avec une simple hypothèse de régime uniforme.
===Cas des réseaux d'assainissement===
Dans le cas des réseaux d'assainissement le débordement se produit
===Cas des cours d'eau===
[[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
[[Catégorie:Modélisation_des_écoulements_en_réseau_et_en_rivière_(HU)]]
vendredi 26 avril 2024
On me montre ces orchidées au bord de la route, j’étais passé devant sans les remarquer. Il faut dire qu’il en est de plus voyantes, comme l’orchis pourpre. Orchis anthropophora pousse un épi longiligne et ses fleurs discrètes sont verdâtres.
Le pétale occupant la partie basse de le fleur, nommé labelle chez les orchidées, a, vu de près, une forme singulière : ses quatre divisions évoquent une silhouette humaine, d’où son nom vernaculaire d’homme-pendu.
Je rencontre cette orchidée dans des sous-bois clairs sur sol calcaire, souvent en situation de lisière. En Ile-de-Fance, Orchis anthropophora est assez fréquent dans le Gâtinais et la région de Fontainebleau, il est beaucoup plus rare dans le reste de la région.
Retrouvez un autre Orchis :
L’orchis militaire
Source :
A. LOMBARD, R. BAJON, octobre 2000. Orchis anthropophora (L.) All., 1785. In Muséum national d’Histoire naturelle [Ed]. 2006. Conservatoire botanique national du Bassin parisien, site Web. http://www.mnhn.fr/cbnbp
Ces barrages perturbent la « continuité écologique » des rivières. Dans les trois quarts des cas, ces [...]
Cet article Biodiversité : près de 500 barrages, obstacles à la migration des poissons, ont été détruits en 2023 à travers l’Europe est apparu en premier sur Faune Sauvage.
jeudi 25 avril 2024
Bernard Chocat :
Dernière mise à jour : 03/05/2024
''Mot en chantier''
[[Modèle (HU)|Modèle]], généralement écrit sous une forme mathématique, permettant de représenter la propagation d'une onde de crue dans un système hydraulique (réseau d'assainissement ou réseau hydrographique de surface) et/ou de calculer les hauteurs d'eau atteintes et de déterminer les zones potentiellement inondées.
==Fonctions des modèles d'écoulement==
Les modèles d'écoulement font généralement suite à des [[Modèle hydrologique (HU)|modèles hydrologiques]] dans une représentation parfois dite semi-distribuée du système hydrologique simulé (''figure 1''). Les modèles hydrologiques produisent des hydrogrammes aux exutoires des bassins versants et ces hydrogrammes sont ensuite propagés dans les [[Tronçon (HU)|tronçons]] du réseau hydrographique et combinés aux jonctions par les modèles d'écoulement. Ils nécessitent également une représentation adaptée de ce réseau hydrographique.
Les modèles d'écoulement doivent donc remplir différentes fonctions :
* représenter le décalage temporel et l'[[Amortissement d'un hydrogramme (HU)|amortissement]] de l'[[Hydrogramme (HU)|hydrogramme]] de crue lors de son transfert dans un tronçon ;
* représenter la composition des hydrogrammes aux jonctions, et leur séparation éventuelle aux [[Défluence (HU)|défluences]] ;
* représenter l'impact des différents ouvrages (en particulier de stockage : [[Seuil en rivière (HU)|seuil]], [[Barrage (HU)|barrage]], [[Bassin de retenue (HU)|bassin de retenue]], etc.) et [[Singularité hydraulique (HU)|singularités hydrauliques]] ([[Seuil hydraulique (HU)|seuils]], [[Chute (HU)|chutes]], [[Influence aval (HU)|influences aval]], etc.) sur la façon dont l'hydrogramme est transféré.
Ces fonctions obligatoires sont complétées par des fonctions supplémentaires qui peuvent être remplies par le modèle lui-même ou par un post-traitement (voir le § suivant) :
* représenter les grandeurs hydrauliques (hauteur et vitesse) associées aux valeurs de débit ;
* en déduire les hauteurs d'eau atteintes dans le lit majeur et l'extension éventuelle de la zone inondée.
==Modèles hydrauliques et modèles de transfert d'onde==
Il existe trois grandes familles de modèles :
* les modèles issus de la Mécanique des fluides qui résolvent numériquement les équations de Navier-Stokes à 2, 3 ou 4 dimensions ;
* les modèles utilisant les équations de Barré de Saint Venant à 1 ou 2 dimensions ;
* les modèles conceptuels de transfert d'onde.
===Modèles issus de la MFN===
Les modèles de [[Mécanique des fluides numérique / MFN (HU)|mécanique des fluides numérique]] sont aujourd'hui des outils extrêmement puissants, capables de représenter les écoulements à surface libre, en régime permanent ou transitoire, avec 1, 2 ou 3 dimensions d'espace (''figure 2''). Ils sont cependant extrêmement gourmands en temps calcul et en place mémoire et ne sont encore utilisés que pour des applications limitées ne concernant qu'un petit linéaire et/ou une singularité hydraulique. Ils sont cités ici pour mémoire car il est possible que dans quelques années les progrès de l'informatique permettent de les utiliser de façon opérationnelle pour représenter des systèmes hydrauliques complets.
[[File:MFN_DO_JV.png|600px|center|thumb|
Pour en savoir plus, voir l'article [[Mécanique des fluides numérique / MFN (HU)]].
=== Modèles utilisant les équations de Barré de Saint Venant===
Les [[Barré de Saint Venant (équations de) (HU)|équations de Barré de Saint Venant]] permettent de représenter les [[Ecoulement à surface libre (HU)|écoulements à surface libre]] non permanents, unidimensionnels ou bidimensionnels, moyennant deux hypothèses fortes : l'écoulement doit être [[Ecoulement graduellement varié (HU)|graduellement varié]] et la répartition des pressions doit être hydrostatique ; ils peuvent également être adaptés, et c'est important dans le cas des réseaux d'assainissement, pour représenter les [[Ecoulement en charge (HU)|écoulements en charge.]]
Même si ces hypothèses ne sont pas toujours vérifiées, en particulier dans le cas des [[Crue rapide (HU)|crues rapides]], l'expérience montre que ce modèle permet de représenter la propagation des crues de façon très satisfaisante, que ce soit en rivière ou en réseau d'assainissement. De plus, comme il utilise la vitesse et la [[Section mouillée (HU)|section mouillée]] (ou la hauteur d'eau) comme variables principales de calcul il est également capable de calculer les [[Ligne d'eau (HU)|lignes d'eau]], et, dans le cas des équations bidimensionnelles, de déterminer directement les zones inondées.
Les équations de Barré de Saint Venant s'écrivent sous la forme synthétique suivante :
à une dimension
et, à deux dimensions :
Dans les deux cas :
* représente le vecteur des variables conservatives ;
* représente les flux ;
* représente les termes sources ;
Avec :
* : Hauteur d'eau (m) ;
* : [[Section mouillée (HU)|Section mouillée]] (m2) ;
* : [[Vitesse d'un écoulement (HU)|Vitesse moyenne]] dans la section droite (m/s) ;
* : Débit (m3/s) ( ) ;
* : Accélération de la pesanteur (m/s2) ;
* : Apport ou perte latérale de débit (m3/s)
* : Pente du fond (m/m) ;
* : [[Perte de charge (HU)|Pertes de charge]] par unité de longueur (pente de la [[Ligne d'énergie (HU)|ligne d'énergie]]) (m/m).
Les différents termes apparaissant dans la deuxième équation de Barré de Saint Venant peuvent prendre des valeurs très variées et il arrive souvent que certains soient négligeables par rapport aux autres. Il est alors possible de simplifier cette équation et de construire des modèles plus faciles à intégrer. La simplification la plus courante consiste à considérer les termes d'inertie et d'accélération convective comme négligeables. On obtient alors le [[Onde de crue diffusante (modèle de l') (HU)|modèle de l'onde de crue diffusante]] :
Même s'ils donnent des résultats souvent acceptables dans de nombreux cas, ces modèles simplifiés ont perdu beaucoup d'intérêt avec le développement d'ordinateurs et de logiciels qui permettent de résoudre rapidement les équations complètes, même sur des réseaux complexes.
Pour en savoir plus, voir l'article [[Barré de Saint Venant (équations de) (HU)]].
===Modèles conceptuels de transfert d'onde===
Les [[Modèle de propagation d’ondes de crue (HU)|modèles de propagation d'onde de crue]] sont des [[Modèle conceptuel (HU)|modèles conceptuels]] permettant de simuler la propagation des ondes de crue dans un système hydrologique.
Ces modèles reposent sur l'[[Continuité (équation de) (HU)|équation de continuité]] (relation 7) auxquels on associe généralement une équation de stockage reliant le volume stocké dans le tronçon aux débits observés ou simulés aux extrémités amont (débit entrant) et/ou aval (débit sortant) du tronçon (relation 8 et ''figure 3'') :
Avec :
* : débit à l'entrée du tronçon (m3/s) ;
* : débit à la sortie du tronçon (m3/s) ;
* : volume stocké dans le tronçon (m3).
[[File:modele_stock.png|600px|center|thumb|
Les modèles de transfert d'onde les plus connus sont le modèle [[Muskingum (Modèle) (HU)|Muskingum]], le modèle de [[Translation simple (HU)|translation simple]] et le [[Stock (modèle de) (HU)|modèle de stock]]. Dans certains cas, il est même possible d'établir un lien entre ces modèles conceptuels et les modèles simplifiés issus des équations de Barré de Saint Venant.
Pour en savoir plus, voir l'article [[Modèle de propagation d’ondes de crue (HU)]]
==Représentation du réseau hydrographique==
Les modèles d'écoulement en réseau et en rivière, qu'ils s'agissent de modèles hydrauliques (comme les [[Barré de Saint Venant (équations de) (HU)|équations de Barré de Saint Venant]]) ou de simples [[Modèle de propagation d’ondes de crue (HU)|modèles de transfert d'ondes de crue]] (comme le [[Muskingum (Modèle) (HU)|modèle Muskingum]]), nécessitent de décomposer le réseau hydrographique étudié en éléments simples sur lesquels il sera possible d'appliquer les équations adéquates. Ces éléments sont de plusieurs natures :
* des [[Nœud (HU)|nœuds]] (qui limitent et connectent les autres objets et permettent de relier les sous-bassins versants au réseau) ;
* des [[Ouvrage spécial (HU)|ouvrages spéciaux]] ou des [[Singularité hydraulique (HU)|singularités]], qui peuvent être considérés comme ponctuels, par exemple une [[Chute (HU)|chute]] ou un [[Seuil hydraulique (HU)|seuil]], et qui sont alors affectées à un nœud, ou qui peuvent avoir une certaine extension spatiale (lac naturel ou retenue de barrage, [[Bassin de retenue (HU)|bassin de retenue]], etc.) (voir § "Importance des singularités hydrauliques et ouvrages spéciaux") ;
* des tronçons de cours d'eau ou de réseau, supposés homogènes qui discrétisent le réseau hydrographique.
===Principes du découpage en tronçons===
Le découpage en tronçons est généralement effectué en essayant de conserver des portions aussi homogènes que possible (en dimensions transversales à l’axe d’écoulement, pente, nature de matériaux, etc.) du système à représenter.
* Dans le cas de la modélisation hydraulique des systèmes d’assainissement, les tronçons sont généralement considérés comme homogènes en [[Pente (HU)|pente]], [[Rugosité (HU)|rugosité]] et [[Profil en travers (HU)|forme de section]].
* Dans le cas de la modélisation d'une rivière, on raisonne plutôt à partir de points particuliers où les caractéristiques du bief sont connues et on considère que la rugosité et la forme de la section évoluent progressivement par interpolation linéaire entre celles des deux sections caractéristiques qui le limitent. En revanche on fait toujours l'hypothèse de la constance des paramètres biochimiques, géomorphologiques et écologiques, tout le long du bief.
===Importance des singularités hydrauliques et ouvrages spéciaux===
Les systèmes hydrographiques, qu'ils soient naturels ou artificiels, contiennent souvent de nombreuses singularités hydrauliques et ouvrages spéciaux qui vont jouer un rôle très important sur le transfert de l'onde de crue. Ils doivent donc être correctement décrits et représentés par des modèles hydrauliques adaptés. L'expérience montre que c'est le plus souvent la difficulté à bien représenter ces éléments qui limite les performances des modèles d'écoulement. On trouvera une présentation des modèles utilisables aux articles : [[Déversoir d'orage (HU)]] (et autres articles associés), [[Seuil hydraulique (HU)]], [[Chute (HU)]], [[Vanne (HU)]], [[Orifice (HU)]], etc.
==Détermination des hauteurs d'eau et des zones inondées==
Connaître l'évolution des débits à chacun des points d'intérêt n'est pas suffisant. Il faut aussi connaître les hauteurs d'eau atteintes, condition indispensable pour prévoir les débordements de réseaux d'assainissement ou les zones susceptibles d'être inondées par les crues des cours d'eau. Cette détermination est difficile car la relation entre le débit et la hauteur d'eau n'est absolument pas univoque.
Dans le cas de l'utilisation d'un modèle de propagation d'onde de crue, il n'est donc pas suffisant de rechercher section mouillée avec une simple hypothèse de régime uniforme.
===Cas des réseaux d'assainissement===
Dans le cas des réseaux d'assainissement le débordement se produit
===Cas des cours d'eau===
[[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
[[Catégorie:Modélisation_des_écoulements_en_réseau_et_en_rivière_(HU)]]
Sous prétexte de crise agricole, les eurodéputés ont décidé de renégocier la Politique agricole commune [...]
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Retranché au fond de son terrier, le Blaireau se demande bien ce qui peut justifier [...]
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Un rayon de soleil, et ils sont là par dizaines à se pavaner sur les jeunes feuilles de marronnier ! Trouveront-ils tous l’amour ?
Ces minuscules papillons, Cameraria ohridella, sont inféodés au marronnier d’Inde. Leurs chenilles minent les feuilles de cet arbre, occasionnant de larges cloques blanchâtres puis brunes particulièrement disgracieuses. Plusieurs générations peuvent se succéder dans l’année.
Retrouvez un autre Gracillariidae :
Dialectica scalariella
En savoir plus sur la mineuse du marronnier :
La mite à trois bandes
Les effectifs de l’animal s’effondrent dans les montagnes françaises. Surfréquentation des massifs et réchauffement climatique [...]
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mercredi 24 avril 2024
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