Chaque année, l’Insee publie les chiffres de la population française, commune par commune. Selon la dernière estimation, Créteil compte 93 414 habitants. Dans le cadre de la nouvelle campagne de recensement, 8% des Cristoliens recevront la visite d’un agent recenseur, à partir du jeudi 18 janvier 2024.
Comme chaque année depuis 20 ans, 8% des foyers Cristoliens ont été tirés au sort pour être recensés selon le protocole instauré par l’Insee. Si votre foyer est concerné, vous recevrez à compter du 5 janvier, un courrier signé du maire. À partir du 18 janvier, un agent recenseur parmi les 26 recrutés pour l’occasion et mandatés par l’Insee se présentera chez vous muni d’une carte officielle barrée d’une bande tricolore et vous remettra une notice sur laquelle figurent des identifiants de connexion au site le-recensement-et-moi.fr.Vous pourrez ainsi répondre au questionnaire en ligne. Si vous signalez des difficultés avec internet, les agents recenseur vous distribueront alors des questionnaires papier, une feuille de logement et autant de bulletins individuels qu’il y a d’habitants, puis conviendront d’un rendez-vous pour venir les récupérer. Vous pourrez également les faire parvenir à l’hôtel de ville en main propre ou par voie postale (observatoire municipal, 9e étage). Au besoin, un ordinateur est mis à disposition à l’observatoire pour celles et ceux n’ayant pas d’accès internet.
Des politiques sur mesureLe recensement joue un rôle fondamental dans la compréhension de la dynamique démographique d’une société. Il fournit des données cruciales qui influent sur la prise de décision dans divers domaines, telles que la planification urbaine, l’éducation, la santé ou encore l’économie.Ces résultats permettent de quantifier la population et les variations dans sa croissance, mais aussi d’évaluer la répartition par groupe d’âge et d’autres paramètres précieux. Ils forment ainsi une base solide pour l’élaboration des politiques publiques et sont essentiels pour allouer efficacement les ressources aux différents secteurs de la commune, que ce soit en termes d’infrastructures, de services sociaux ou de programmes gouvernementaux.
Ces données sont indispensables pour garantir des services adaptés aux besoins réels de la collectivité et anticiper les défis futurs afin d’offrir le meilleur cadre de vie aux habitants.
Plus qu’une obligation, le recensement est donc un devoir civique.
Plus d’informationsHôtel de ville, observatoire municipalContact auprès de Rosy Abrar au 01 49 56 36 29
ou à l’adresse rosy.abrar@ville-creteil.frDÉLAIS DE RETOURCette année, une date de retour sera indiquée sur le document.Il est impératif de bien la respecter.
Afin de développer des compétences linguistiques dans le cadre de parcours d’intégration ou d’insertion sociale et professionnelle, des ateliers d’apprentissage de la langue française sont organisés tout au long de l’année dans différentes structures de Créteil.
Les ateliers sociolinguistiques (ASL) constituent une réponse de premier niveau aux besoins d’intégration linguistique et socioculturelle des adultes migrants vivants en France. Leur objectif est d’apprendre à communiquer de façon autonome dans les situations de la vie courante liées à l’environnement proche (école, commerces, administrations…).À Créteil, ce sont 11 structures porteuses, dont 3 établissements scolaires, qui sont réunies dans le cadre du dispositif Oepre (Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants) au sein du réseau local des ASL coordonné par la direction de la Vie associative et de l’Égalité des chances. Son directeur, Rémy Bernaud, explique : “Cela représente environ 450 apprenants inscrits en 2023, sans compter les établissements scolaires. Nous comptons également une trentaine de bénévoles pour l’encadrement de ces ateliers. Le nombre d’apprenants est reparti à la hausse, mais malheureusement le nombre de bénévoles décroît.”
Immersion linguistique et culturelleMaroc, Ukraine, Mali, Arménie, Colombie, Afghanistan, Sri Lanka… C’est presque un petit tour du monde que l’on peut faire en allant à la rencontre des apprenants. Les personnes sont accueillies dans les ateliers avec leur richesse et leur singularité, à l’image de Sanoussi, 30 ans, arrivé cet été en France en provenance de Guinée et inscrit sur l’ASL de l’association d’animation Saint-Michel du Mont-Mesly : “J’ai été orienté par l’Ofii [Office français de l’immigration et de l’intégration]. J’aime beaucoup participer à ces ateliers, car j’apprends plein de choses ici. Étant seul à Créteil, cela me permet de rencontrer d’autres personnes, surtout lors des sorties organisées. C’est ma deuxième famille…”En effet, pour une meilleure immersion linguistique, les cours sont étayés par des sorties culturelles régulières. “Nous sommes partis au Louvre, à la Comédie française, nous assistons à des ciné-débats… Dernièrement, nous avons organisé un chocolat littéraire. Ces sorties sont l’occasion de créer des échanges entre les cultures, de la convivialité et du lien social. L’objectif est que chacun puisse s’éveiller à la culture française et progressivement prendre confiance”, souligne Clotilde Weidert, coordinatrice municipale des ASL.
Appel à bénévolatPour faire face aux nombreuses demandes et accueillir les apprenants dans les meilleures conditions, le recrutement de nouveaux formateurs bénévoles est devenu nécessaire. Pour rejoindre l’équipe, pas besoin de compétences en enseignement ou en formation : il suffit de bien connaître les codes sociaux, les détails pratiques de la vie quotidienne et la langue française orale et écrite. “Les bénévoles sont accompagnés et formés durant l’année”, précise Clotilde Weidert. Alors, pourquoi pas vous ?
Plus d’infos et candidaturesCoordination des ASL / 01 43 99 11 65
clotilde.weidert@yahoo.fr
Créée au début des années 80, l’Université inter-âges de Créteil et du Val-de-Marne est une association d’animation socioculturelle fréquentée par 1500 adhérents. Cours, stages, conférences, sorties en région… L’association organise de multiples activités pour s’instruire et s’amuser tout au long de la vie.
Agréée “jeunesse et éducation populaire”, l’Université inter-âges de Créteil et du Val-de-Marne (UIA) a été fondée voilà 24 ans. Elle compte 1500 adhérents réunis autour d’un programme très riche : cours, stages et ateliers, conférences, visites de musées et de sites remarquables parisiens ou val-de-marnais… Ses principaux domaines d’enseignement sont les lettres et sciences humaines, les langues vivantes, les activités artistiques et de développement personnel, les sciences et techniques ainsi que l’informatique.
Plaisir d’apprendre et de partagerL’UIA est liée par une convention à de nombreux partenaires : l’Upec, l’école nationale vétérinaire d’Alfort, ou encore l’APHP Henri Mondor-Chenevier. Les cours et conférences sont réalisés dans les centres culturels mis à disposition par une dizaine de communes. Avec le soutien du GPSEA et du conseil départemental, l’association participe également à diverses manifestations : salon des aidants, animations organisées par la Mac, fête des solidarités, forums des associations.
Plus d’infos6, place de l’Abbayewww.uia94.fr01 45 13 24 45, entre 9h et 12h.
TROIS QUESTIONS À…Michel Teissèdre, président de l’Université inter-âgesÀ la tête de l’UIA depuis six ans, Michel Teissèdre met toute son énergie pour faire rayonner l’association et proposer des activités culturelles et de loisirs aux Val-de-Marnais.Pourquoi et comment est née l’UIA ?L’association a été créée en 1980, à l’initiative du maire Laurent Cathala. Elle résulte aussi d’un fort élan associatif local. L’idée était d’offrir la possibilité d’accéder à la culture sous toutes ses formes et de maintenir un éveil intellectuel à tout âge.Parlez-nous des activités proposées…Nous proposons des formations, mais aussi pas moins de 130 cours d’apprentissage ou de perfectionnement des connaissances, 65 conférences portant sur des thèmes culturels et scientifiques et une vingtaine de sorties (expositions, musées, sites remarquables…).Comment fonctionne l’association ?Tout cela est possible grâce à l’engagement d’une quinzaine de bénévoles, de 70 professeurs permanents et de nombreux partenariats qui permettent de faire vivre au quotidien à nos adhérents notre devise : le plaisir d’apprendre, de comprendre et de partager.
Connaissez-vous la signification des fauteuils rouges ? L’origine de l’expression cour et jardin ? Savez-vous où commence et où fini un plateau au théâtre ? Découvrez les coulisses du spectacle vivant avec les responsables du conservatoire à rayonnement régional Marcel-Dadi pour enrichirvotre culture générale !
ENTRETIEN
AUDE PORTALIER, DIRECTRICE DU CONSERVATOIRELes fauteuils rougesLes spectateurs ont souvent l’habitude des siègesrouges au cinéma, au théâtre, dans les salles de spectacle.L’auditorium du conservatoire Marcel Dadine fait pas exception avec ses 325 fauteuils rouges.Pourtant, ils n’ont pas toujours été rouges ! C’est intéressantd’en connaître l’origine. Avant la Révolutionfrançaise, les couleurs des salles de spectacle étaientle bleu, le vert, le blanc et l’or.Dans les salles, qui étaient souvent des théâtres officiels,on trouvait du bleu, parce qu’on devait voirla couleur du roi. La couleur azur avait été adoptéecomme couleur officielle de la royauté française auXIIe siècle, sous les Capétiens. On disait égalementque le bleu mettait en valeur les tenues des femmes.La couleur mettait alors un coup de projecteur sur lepublic plutôt que la scène, à une époque où on allait au théâtre surtout pour être vu.Après la Révolution française, le rouge s’installe progressivement dans les salles de spectacle. En 1798, on rénove le théâtre de Richelieu (qui allait devenir la Comédie française un an après). Pour la première fois, les sièges et la décoration sont dominés par le rouge et l’or. Ce changement est très critiqué à l’époque. Comme la terreur est encore proche, les spectateurs s’interrogent : “Comment un théâtre peut-il avoir la couleur du sang versé par les Français ? ”
Le théâtre change immédiatement sa décoration et repasse au bleu, blanc et or.Mais la couleur rouge revient au XIXe siècle, dans les années 1820-1830, une fois le souvenir des massacres estompé. Cela coïncide avec les débuts du romantisme, période pendant laquelle les décors de théâtre vont devenir plus importants encore. On veut alors leur donner une teinte “historique”. Et le rouge va mettre en valeur la scène.Il faut savoir que jusqu’à la fin du XIXe siècle, la salle était allumée pendant le spectacle (on ne l’éteindra qu’à la fin du XIXe siècle). On voyait aussi bien les spectateurs que les acteurs. Cette couleur rouge permettait de mieux contraster, de mettre plus en valeur ce qui constituait en partie la salle de théâtre : les spectateurs dans leur “décor”.
ENTRETIEN
THOMAS HARDY, RÉGISSEUR GÉNÉRAL DU CONSERVATOIRE
Cour & JardinDans le spectacle vivant, il faut savoir s’orienter : onparle ainsi de “côté cour” pour désigner la droite de lascène, vu de la salle, par opposition au “côté jardin”, quilui, désigne la gauche. Ces deux termes permettent decommuniquer plus facilement qu’avec la “gauche” etla “droite”, qui varient selon l’endroit où l’on se trouve(selon l’endroit d’où l’on regarde).Ces mots viennent d’une habitude prise à la Comédiefrançaise à partir de 1770, à l’époque où la troupe étaitinstallée dans la salle des machines du palais des Tuileries.La salle donnait effectivement d’un côté sur lacour du Louvre et de l’autre sur le jardin des Tuileries.Auparavant, on nommait la cour “côté de la Reine”et le jardin “côté du Roi”, les balcons de chacun sefaisant face à droite et à gauche de la scène. Les deuxdésignations ont cohabité quelques années, puis laRévolution en 1789 a amené à l’abandon du côté de laReine et de celui du Roi.Il y a de multiples moyens ménmotechniques pourse rappeler où se situent le jardin et la cour ; des historiques, des religieux, des cartésiens... En voici un,le triple A : Face à la scène, le jardin est à gauche (le A est en 2e position dans fAce, jArdin et gAuche).PlateauTraditionnellement, il s’agit de l’ensemble du “plancher” (qui n’est pas forcément en bois) qui comprend la scène, les coulisses, l’arrière-scène... Les gens ne le savent pas mais quand on parle de scène, on ne compte que la partie du plateau visible par les spectateurs.
LA NUIT DES CONSERVATOIRESÉvénement national qui célèbre les arts et la culture dans les conservatoires, la Nuit des conservatoires se déroulera cette année le vendredi 26 janvier. Le conservatoire Marcel Dadi propose une belle soirée pleine de surprises intitulée “À l’envers à l’endroit”.La 11e édition de cet événement permettra de faire découvrir toutes les esthétiques enseignées, la variété des pédagogies et l’ensemble des richesses dont recèlent ces lieux vivants d’éducation et de pratique artistiques. Rendez-vous à partir de 19h au CRR Marcel Dadi.
Plus d’infosConservatoire Marcel Dadi2-4, Rue Maurice Déménitrouxhttps://sudestavenir.fr/conservatoire/conservatoire-marcel-dadi/
L’université Paris-Est Créteil convie le public à sa journée portes ouvertes samedi 27 janvier, de 10h à 16h. Cet événement accueillant permet à tous ceux qui le souhaitent d’explorer l’éventail des formations proposées par cet établissement d’enseignement supérieur de haut niveau et d’échanger avec les enseignants-chercheurs comme les équipes administratives.
La journée portes ouvertes de l’Upec constitue un moment privilégié dédié à l’orientation et à l’information des lycéens, des étudiants, ainsi que des adultes en évolution ou en reconversion professionnelle cherchant à se former au sein de l’université. Cet événement offre l’opportunité aux visiteurs d’interagir avec l’ensemble de la communauté universitaire afin de découvrir les programmes de formation initiale, continue, et en apprentissage, tout en explorant les modalités d’études et la vie étudiante.Sur le campus mail des Mèches et divers sites de l’université, enseignants, étudiants et conseillers s’investissent pleinement pour répondre aux interrogations des visiteurs et leur fournir les informations essentielles, les guidant ainsi dans l’élaboration de leurs projets d’études supérieures.Orientation vers la formationTout au long de la journée, les facultés, instituts et écoles qui constituent l’Upec exposent l’ensemble des formations et diplômes (Deust, BUT, licences, licences professionnelles, masters, diplômes d’ingénieurs, doctorats), détaillent les programmes, les prérequis, les perspectives professionnelles, et plus encore. Les équipes du service d’orientation et de scolarité ainsi que les étudiants seront mobilisés pour assister les visiteurs dans leurs choix de formation et les orienter vers les procédures de candidature en ligne (Parcoursup, Trouver mon master, eCandidat, Études en France...). Les futurs étudiants ont également l’opportunité d’obtenir des informations sur les dispositifs d’accompagnement (bibliothèques, services numériques, mobilité internationale, insertion professionnelle, entrepreneuriat étudiant, etc.), les services dédiés à la vie étudiante (associations, activités culturelles et sportives, etc.), et l’accompagnement social (santé, logement, bourses, accompagnement handicap).Se former : un processus continuL’Upec développe une offre de formations professionnelles en étroite collaboration avec les besoins des adultes en reconversion et des partenaires du monde socio-économique qui englobe aussi bien la formation continue, en alternance ou sur-mesure que la validation des acquis de l’expérience (VAE). Ces dispositifs spécifiques s’adressent directement aux professionnels souhaitant changer de statut, de métier ou d’horizon. Un large public est concerné et sera pris en charge par les équipes présentes sur place. De quoi appréhender son futur en toute sérénité !
Futurs bacheliers, étudiants, professionnels en évolution ou reconversion, venez échanger avec nos équipes pour identifier la formation qui correspond à vos aspirations personnelles et professionnelles parmi les 500 parcours proposés à l'UPEC. Une opportunité à saisir pour obtenir toutes les informations sur :
les diplômes proposés : DEUST / BUT / Licences / Doubles licences / Licences professionnelles / Masters / Diplômes d'ingénieur, d'établissement, d'IEP, du médical et du paramédical / Doctorats ;
les attendus, objectifs et débouchés de chaque programme en formation initiale, continue ou en alternance ;
les modalités de candidature et d'inscription ;
l'organisation des études et la vie étudiante à l'UPEC.
Journée portes ouvertes de l’UpecSamedi 27 janvier, de 10h à 16h.Plus d’infos sur portesouvertes.u-pec.fr
Du 24 janvier au 6 février 2024, rendez-vous dans 60 lieux du Val-de-Marne, dont les cinémas du Palais et de La Lucarne, pour la 34e édition du festival Ciné Junior.
La 34e édition de Ciné Junior se déroulera du 24 janvier au 6 février 2024 autour du thème des voyages. Organisée par Cinéma publicVal-de-Marne et soutenue par le conseil départemental, la Drac et la Région Île-de-France, cette quinzaine née en 1991 est devenue un rendez- vous incontournable d’éducation à l’image et d’ouverture au monde pour le jeune public.
À Créteil, La Lucarne et les Cinémas du Palais participent à l’aventure. Des classiques aux sorties récentes en passant par des valeurs sûres, la programmation traverse plus d’un siècle de cinéma afin de faire le récit de belles épopées et d’aventures extraordinaires. Des animations compléteront l’expérience pour le public.
Peter Pan d’Hamilton Luske et Clyde Geronimi
À L’AFFICHE DE CINÉ JUNIOR À LA LUCARNE - AUX CINÉMAS DU PALAIS
Mercredi 24 janvier10h : En route de Tim Johnson (2015) [à partir de 3 ans]14h30 : Peter Pan d’Hamilton Luske et Clyde Geronimi (1953) [à partir de 5 ans]16h30 : Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès (1902) [à partir de 5 ans]14h : avant-première Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci de Jim Capobianco (2023) [à partir de 6 ans]
En route de Tim Johnson
Samedi 27 janvier17h : Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès (1902) [à partir de 5 ans]17h : Peter Pan d’Hamilton Luske et Clyde Geronimi (1953), suivi d’une animation [à partir de 5 ans]
Le Voyage dans la Lune
Dimanche 28 janvier16h30 : Peter Pan d’Hamilton Luske et Clyde Geronimi (1953), suivi d’une animation [à partir de 5 ans]16h30 : Selkirk, le véritable Robinson Crusoé de Walter Tournier (2012).
Mercredi 31 janvier10h : Les Toutes Petites Créatures de Lucy Izzard (2024, avant-première) [à partir de 3 ans]14h15 : Brendan et le secret de Kells de Tomm Moore et Nora Twomey (2009) [à partir de 8 ans]16h30 : Wonderland, le royaume sans pluie de Keiichi Hara (2019) [à partir de 9 ans]14h : Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet (2003), puis animation de découverte autour de la chronophotographie pour décomposer et comprendre le mouvement [à partir de 8 ans]
Brendan et le secret de Kells
Samedi 3 février16h30 : Brendan et le secret de Kells de Tomm Moore et Nora Twomey (2009) [à partir de 8 ans]16h30 : Ciné-concert “Explorations merveilleuses” en présence de Lisa Portelli, puis atelier et goûter [à partir de 3 ans]
Dimanche 4 février16h30 : Wonderland, le royaume sans pluie de Keiichi Hara (2019), suivi d’une animation [à partir de 9 ans]
D’autres films sont proposés en séances scolaires de la maternelle au collège (renseignements au 01 45 13 17 09).
Ciné Junior / Du 26 janvier au 6 février à La Lucarne (100, rue Juliette Savar) et aux Cinémas du Palais (40, allée Parmentier).
J’ai nettoyé l’objet de la photo mystère. Cette pierre était presque complètement couverte de mousses. Au premier plan, sa face enterrée, plus rose, n’a pas été verdie par des algues. A l’évidence, c’est du gypse, cristallisé sous la forme d’une rose des sables.
La butte de l’Hautil toute proche est connue pour son sous-sol gypseux très instable. En effet ce minéral finit par se dissoudre dans les eaux d’infiltration. En raison des nombreux fontis et des risques d’effondrement, une partie de la forêt est même interdite aux promeneurs.
Cette rose des sables est-elle d’origine locale ? Le gypse du Bassin parisien se présente en bancs compacts, plus ou moins mêlés de marnes. On peut y trouver de beaux cristaux, en forme de fers de lance, mais ils n’ont pas du tout cet aspect. Bien qu’on puisse trouver des roses des sables dans certains gisements du sud de la France, je pense que cette pierre a été rapportée d’un désert par un touriste. Elle ressemble beaucoup aux concrétions que l’on peut trouver dans le Sahara, par exemple.
Mais alors, si c’est bien du gypse, pourquoi ne s’est-il pas dissous ainsi exposé aux intempéries ? Et si c’était de la barytine, dont les cristaux présentent un peu la même forme ? Pour les départager, il faut mesurer la densité. Je rassemble pour cela trois saladiers, deux casseroles, une balance de ménage et deux ingénieurs. J’obtiens fièrement le chiffre approximatif de 2.6. Sachant que le gypse a une densité de 2.3 et la barytine 4.5, la balance penche nettement vers le gypse. La pierre est donc arrivée récemment sur les lieux. Si elle pouvait parler, elle aurait sans doute une drôle d’histoire à raconter !
Retrouvez un reportage sur un site géologique du Bassin parisien :
Grâce à la formation continue, les data scientists connaissent souvent le secteur sur lequel ils exercent leur savoir-faire. Un transfert de compétences peut avoir lieu entre ancien et nouveau métier. L'autoformation reste indispensable.
Chez TotalEnergies Biogaz France, nous pensons quâ€â„¢au-delà dâ€â„¢être une énergie de transition, le biogaz permet de développer une filière de proximité. Et participe ainsi au développement de nos territoires, de leur attractivité et de leur bassin dâ€â„¢e...
Rien de tel qu’une fricassée de champignons des bois fraichement cueillis pour accompagner le chapon ! Nous voilà donc partis en expédition en forêt de Rambouillet. Sous les chênes et les pins en mélange, et parmi les fougères et les herbes fanées, nos trouvons de beaux spécimens de pieds-de-mouton et un bon panier de chanterelles. Je vous présente ici le pied-de-mouton, Hydnum repandum pour les mycologues.
Pour multiplier les surfaces fertiles sous un chapeau de champignon, la nature a inventé les lames pour les champignons à lamelles, et les pores pour les bolets. Les picots serrés sous le chapeau des Hydnum sont une troisième voie pour ce même objectif, produire un maximum de spores sur un espace réduit.
De retour à la maison, je rase mes pieds-de-mouton. Le fait de supprimer les picots avant la cuisson permet de ne pas les retrouver éparpillés dans la poêle. Les très gros spécimens sont parfois amers, c’est pourquoi je les ébouillante avec de les faire dorer. Cela ôte l’amertume sans altérer leur parfum fruité ni leur texture agréable.
Je passe mon filet dans une touffe d’orties pour montrer à des amis Eupteryx urticae, une jolie cicadelle que l’on trouve sur cette plante. C’est un tout autre insecte que je capture, un petit charançon de 3mm ! Son thorax est anguleux et ses fémurs portent une grosse dent. Il s’agit de Parethelcus pollinarius, un coléoptère Curculionidae inféodé aux orties. Ses larves minent la base des tiges de sa plante hôte.
Par une ordonnance du 26 décembre, le juge des référés du Conseil d'État a rejeté la requête en appel des associations Notre Affaire à tous et Mayotte a soif, accompagnées de particuliers, dans le cadre de la procédure de référé-liberté qu'elles a...
Le passage à la nouvelle année est marquée par l'entrée en vigueur de nouveaux textes ou dispositifs. Parmi ceux-ci le leasing social, la taxe sur les infrastructures de transport, le tri à la source des biodéchets, ou encore la directive CSRD.
Afin de faire face à l’urgence climatique, le Président de la République a fixé des objectifs ambitieux : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et devenir le premier grand pays industriel à sortir de sa dépendance aux énergies fossiles. La stratégie portée par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, passera notamment par la diminution de nos consommations d’énergie grâce à des mesures ambitieuses de sobriété et d’efficacité énergétiques. Tour d’horizon des principales mesures qui entreront en vigueur le 1er janvier 2024.
L'arrêté interministérie qui établit pour 2024 la liste des substances actives contenues dans les produits phytopharmaceutiques et qui constituent l'assiette de la redevance pour pollution diffuse est parue au Journal officiel du 28 décembre. Le t...
À compter du 1er janvier 2024, des évolutions interviennent dans de nombreux domaines : économie circulaire, énergie, rénovation et efficacité énergétique, logement, mobilités, etc. Ces mesures ambitionnent de relever le défi de la transition écologique dans le quotidien des Français. Tour d’horizon des principales mesures.
Un décret, publié vendredi 29 décembre au Journal officiel, établit une liste de 22 friches sur lesquelles il est possible de déroger à la loi Littoral afin d'installer des ouvrages nécessaires à la production d'énergie solaire photovoltaïque ou t...
C'est le montant que doit dégager la hausse du taux annuel de la cotisation Cat Nat à compter du 1er janvier 2025. Cette hausse a été actée par un arrêté du ministre de l'Économie paru le 28 décembre. Le taux de la cotisation passera de 12 à 20 % ...
mardi 2 janvier 2024
J’ai nettoyé l’objet de la photo mystère. Cette pierre était presque complètement couverte de mousses. Au premier plan, sa face enterrée, plus rose, n’a pas été verdie par des algues. A l’évidence, c’est du gypse, cristallisé sous la forme d’une rose des sables.
La butte de l’Hautil toute proche est connue pour son sous-sol gypseux très instable. En effet ce minéral finit par se dissoudre dans les eaux d’infiltration. En raison des nombreux fontis et des risques d’effondrement, une partie de la forêt est même interdite aux promeneurs.
Cette rose des sables est-elle d’origine locale ? Le gypse du Bassin parisien se présente en bancs compacts, plus ou moins mêlés de marnes. On peut y trouver de beaux cristaux, en forme de fers de lance, mais ils n’ont pas du tout cet aspect. Bien qu’on puisse trouver des roses des sables dans certains gisements du sud de la France, je pense que cette pierre a été rapportée d’un désert par un touriste. Elle ressemble beaucoup aux concrétions que l’on peut trouver dans le Sahara, par exemple.
Mais alors, si c’est bien du gypse, pourquoi ne s’est-il pas dissous ainsi exposé aux intempéries ? Et si c’était de la barytine, dont les cristaux présentent un peu la même forme ? Pour les départager, il faut mesurer la densité. Je rassemble pour cela trois saladiers, deux casseroles, une balance de ménage et deux ingénieurs. J’obtiens fièrement le chiffre approximatif de 2.6. Sachant que le gypse a une densité de 2.3 et la barytine 4.5, la balance penche nettement vers le gypse. La pierre est donc arrivée récemment sur les lieux. Si elle pouvait parler, elle aurait sans doute une drôle d’histoire à raconter !
Retrouvez un reportage sur un site géologique du Bassin parisien :
En balade dans la Réserve Naturelle Régionale du site géologique de Limay
En savoir plus sur le gypse du Bassin parisien :
Le gypse de Cormeilles-en-Parisis, Fintan Corcoran – Musée du plâtre
Pour les scientifiques, le scénario d’une fonte rapide d’un effondrement d’une partie de l’Antarctique est [...]
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lundi 1er janvier 2024
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Depuis 15 ans, les chercheurs de la Cambridge Conservation Initiative publient un rapport annuel qui [...]
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Fidèles lecteurs, je vous souhaite une très bonne année !
En cherchant des mousses au parc du peuple de l’herbe, j’ai trouvé un trésor ! Est-ce un heureux présage pour la nouvelle année ?
Le voyez-vous ? Je vous le montrerai demain.
et à la nature également une belle année photo : ©jbdumond2023
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dimanche 31 décembre 2023
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bonne année 2024
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Rien de tel qu’une fricassée de champignons des bois fraichement cueillis pour accompagner le chapon ! Nous voilà donc partis en expédition en forêt de Rambouillet. Sous les chênes et les pins en mélange, et parmi les fougères et les herbes fanées, nos trouvons de beaux spécimens de pieds-de-mouton et un bon panier de chanterelles. Je vous présente ici le pied-de-mouton, Hydnum repandum pour les mycologues.
Pour multiplier les surfaces fertiles sous un chapeau de champignon, la nature a inventé les lames pour les champignons à lamelles, et les pores pour les bolets. Les picots serrés sous le chapeau des Hydnum sont une troisième voie pour ce même objectif, produire un maximum de spores sur un espace réduit.
De retour à la maison, je rase mes pieds-de-mouton. Le fait de supprimer les picots avant la cuisson permet de ne pas les retrouver éparpillés dans la poêle. Les très gros spécimens sont parfois amers, c’est pourquoi je les ébouillante avec de les faire dorer. Cela ôte l’amertume sans altérer leur parfum fruité ni leur texture agréable.
Retrouvez un autre champignon comestible :
Le cèpe des pins
Victoire des Soulèvements de la Terre contre Darmanin, oursons nés dans les Pyrénées, pesticides interdits… [...]
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En cette fin décembre, l’ASPAS vous propose une petite rétrospection de ses plus saillantes actions, [...]
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samedi 30 décembre 2023
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Communiqué de presse de l’EAWC (Alliance européenne pour la Conservation du Loup*) Bruxelles, le 28 [...]
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Je passe mon filet dans une touffe d’orties pour montrer à des amis Eupteryx urticae, une jolie cicadelle que l’on trouve sur cette plante. C’est un tout autre insecte que je capture, un petit charançon de 3mm ! Son thorax est anguleux et ses fémurs portent une grosse dent. Il s’agit de Parethelcus pollinarius, un coléoptère Curculionidae inféodé aux orties. Ses larves minent la base des tiges de sa plante hôte.
Retrouvez un autre insecte des orties :
Le grand puceron de l’ortie
Source :
Parethelcus pollinarius, par UK Beetles
Pour la plupart d’entre nous, l’oiseau symbolise la part de « sauvage » acceptable ou idéale de [...]
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vendredi 29 décembre 2023
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Menaces de mort, harcèlement… La coopérative Longo Maï de Treynas, en Ardèche, est sous le [...]
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